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Sécurité sociale : l'assurance maladie

Paris

assurance-maladie.ameli.fr (retour à l'accueil)

Agir ensemble, protéger chacun

Rapport d’activité 2021

Efficience du système de soin

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Contribuer à l'efficience du système de soins

  • Accueil
  • Qualité de service

Sommaire

  • dossier

    L'exercice coordonné > CPTS et MSP

  • L'Ondam

  • La lutte contre la fraude

  • Le recours contre tiers

  • La 5e branche > perte d'autonomie des personnes âgées et personnes handicapées

La CPAM de Paris est restée mobilisée aux côtés de ses partenaires de santé pour permettre à tous les parisiens de bénéficier d’une meilleure prise en charge et de soins à proximité tout en luttant activement contre la fraude.

dossier

L'exercice coordonné > CPTS et MSP

Exercice coordonné : une dynamique qui s'amplifie

Priorité stratégique de l’Assurance Maladie, l’accompagnement des structures d’exercice coordonné en projet ou en fonctionnement est assuré par une équipe dédiée de quatre chefs de projets, en étroite collaboration avec les trois référentes territoriales « exercice coordonné » de la délégation départementale de l’ARS.

Ces modes d’exercice apparaissent comme essentiels dans l’organisation du système de santé pour améliorer la coordination entre professionnels de santé et renforcer la qualité de la prise en charge des patients.

Les Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS)

Une CPTS est une organisation constituée sous forme d’association dont la composition varie en fonction des territoires. Différents acteurs peuvent ainsi intégrer une CPTS :

  • des professionnels de santé libéraux ou salariés ;
  • des équipes de soins primaires (ESP) ou spécialisées (ESS) ;
  • des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) ;
  • des centres de santé ;
  • des établissements de santé ;
  • des structures médico-sociales et sociales ;
  • des dispositifs d’appui à la coordination ;
  • des représentants d’usagers.

Le rôle de la CPTS est de permettre aux acteurs de santé de s’organiser pour améliorer la coordination à l’échelle d’un territoire afin d’apporter une réponse adaptée aux besoins de santé de la population locale. Les axes de travail de la CPTS portent prioritairement sur l’accès aux soins, la structuration des parcours pluriprofessionnels autour des patients et la prévention.

Fin décembre 2021, on compte 10 CPTS parisiennes adhérentes à l’accord conventionnel interprofessionnel (ACI) en faveur du développement de l’exercice coordonné et du déploiement des CPTS. Chacune de ces CPTS couvre un arrondissement : Paris 8, Paris 9, Paris 10, Paris 12, Paris 13, Paris 14, Paris 15, Paris 18, Paris 19 et Paris 20.
Au 31 décembre 2021, 67 % de la population parisienne est couverte par une CPTS.

L’adhésion à cet accord leur permet de bénéficier d’un financement spécifique déterminé par la taille de la communauté (en fonction du bassin de population couvert) et par l’atteinte d’objectifs fixés sur des indicateurs pour chacune des missions choisies par la CPTS.

Fin 2021, six projets de CPTS étaient en Phase 1 (diagnostic territorial et la rédaction d’un projet de santé).

Les maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP)

Une maison de santé pluriprofessionnelle est une structure de proximité composée d’une équipe de professionnels libéraux : professionnels médicaux, paramédicaux ou pharmaciens. Ces équipes assurent des soins de premier recours définis dans un projet de santé garantissant la coordination entre tous les professionnels de santé de la structure.

Les MSP peuvent bénéficier d’une rémunération spécifique dans le cadre de l’accord conventionnel interprofessionnel (ACI) : il s’agit d’une rémunération collective et forfaitaire des regroupements pluriprofessionnels en contrepartie du développement d’un projet de santé favorisant l’optimisation du parcours de soins des patients.

En 2021, cinq nouvelles maisons de santé pluriprofessionnelles ont adhéré à l’ACI à Paris. Fin 2021, le territoire parisien compte 15 MSP adhérentes au dispositif.

À lire aussi

Cliquez sur les faits marquants pour les déployer

  • Contribuer à l'efficience du système de soins l'ONDAM

    Dépenses Ondam (en droits constatés) : Augmentation de +7,11% par rapport à 2020. 2021 : 12 423 955K €, 2020 : 11 534 545K €.
                            - Soins en établissements 
                                    - Éléments de santé tarifés à l'activité : 7 081 084K€ (dépenses 2021), 6 760 505K€ (dépenses 2020), 4,74% (évolution)
                                        - ODMCO Pulic : 5 365 404K€ (dépenses 2021), 5 010 417K€ (dépenses 2020), 7,08% (évolution)
                                        - ODMCO Privé : 262 666K€ (dépenses 2021), 229 936K€ (dépenses 2020), 14,36% (évolution)
                                        - MIGAC Public : 1 406 357K€ (dépenses 2021), 1 471 036K€ (dépenses 2020), -4,40% (évolution)
                                        - MIGAC Privé : 46 657K€ (dépenses 2021), 49 116K€ (dépenses 2020), -5,01% (évolution)
                                   - Autres établissements de santé (SSR et Psy) : 1 340 200K€ (dépenses 2021), 1 278 283K€ (dépenses 2020), 4,84% (évolution)
                                        - ODAM Public : 1 171 921K€ (dépenses 2021), 1 109 636K€ (dépenses 2020), 5,61% (évolution)
                                        - Psy Privé : 24 504K€ (dépenses 2021), 23 277K€ (dépenses 2020), 5,27% (évolution)
                                        - SSR Privé : 94 200K€ (dépenses 2021), 95 221K€ (dépenses 2020), -1,07% (évolution)
                                        - SSR Public : 48 781K€ (dépenses 2021), 49 587K€ (dépenses 2020), -1,63% (évolution)
                                        - Dépenses non régulées : 794K€ (dépenses 2021), 562K€ (dépenses 2020), 41,28% (évolution)
                                   - Établissements pour personnes âgées et handicapées : 684 136K€ (dépenses 2021), 583 257K€ (dépenses 2020), 17,30% (évolution)
                                        - Établissements et services pour personnes âgées : 297 159K€ (dépenses 2021), 241 061K€ (dépenses 2020), 23,27% (évolution)
                                        - Établissements et services pour personnes handicapées : 386 977K€ (dépenses 2021), 342 195K€ (dépenses 2020), 13,09% (évolution)
                                    - Autres prises en charge ONDAM : 106 451K€ (dépenses 2021), 94 660K€ (dépenses 2020), 12,46% (évolution)
                                        - Soins des français à l'étranger : 25 828K€ (dépenses 2021), 23 648K€ (dépenses 2020), 9,22% (évolution)
                                        - Dépenses médico-sociales hors CNSA : 80 623K€ (dépenses 2021), 71 012K€ (dépenses 2020), 13,53% (évolution)
                                    - Total soins en établissements : 9 211 871K€ (dépenses 2021), 8 716 705K€ (dépenses 2020), 5,68% (évolution)
                              - Soins de ville 
                                    - Honoraires : 1 225 700K€ (dépenses 2021), 1 092 349K€ (dépenses 2020), 12,21% (évolution)
                                    - Prescriptions : 1 664 631K€ (dépenses 2021), 1 348 703K€ (dépenses 2020), 23,42% (évolution)
                                    - Autres prestations : 30 673K€ (dépenses 2021), 32 241K€ (dépenses 2020), -4,86% (évolution)
                                    - Prestations espèces- Maladie/AT : 282 801K€ (dépenses 2021), 337 342K€ (dépenses 2020), -16,17% (évolution)
                                    - Total soins de ville : 3 203 805K€ (dépenses 2021), 2 810 635K€ (dépenses 2020), 13,99% (évolution)
                              - Dépenses relatives au FIR : 8 279K€ (dépenses 2021), 7 205K€ (dépenses 2020), 14,91% (évolution)
                              - Total des charges ONDAM : 12 423 955K€ (dépenses 2021), 11 534 545K€ (dépenses 2020), 7,71% (évolution)
  • Chiffres clés

    - Montant du préjudice subi : 5 266 300€ d'objectifs et 5 637 789€ résultats au 31/12/2021
                                  - Montant du préjudice évité : 1 673 400€ d'objectifs et 1 785 208€ résultats au 31/12/2021
                                  - 306 Enquêtes fraudes réalisées
                                  - 3 908 réquisitions des services de police traitées
                                  - 303 signalements de fraudes exploités

    Suites contentieuses en montant

    Suites contentieuses en montant :
                            - Pénalités professionnels de santé : 67 695€ (2020), 353 764€ (2021)
                            - Plaintes professionnels de santé : 1 043 366€ (2020), 2 985 645€ (2021)
                            - Pénalités assurés : 19 700€ (2020), 58 803€ (2021)
                            - Plaintes assurés : 1 933 385€, 1 206 740€ (2021)

    Suites contentieuses en volume

    Suites contentieuses en volume :
                            - Pénalités PS : 12 (2020), 20 (2021)
                            - Plaintes PS : 7 (2020), 34 (2021)
                            - Pénalités assurés : 105 (2020), 107 (2021)
                            - Plaintes assurés : 65 (2020), 125 (2021)

    Faits marquants

    Une année marquée par plusieurs événements :

    La participation des équipes du département lutte contre la fraude aux actions nationales à visée dissuasive

    Cette année aura été l’occasion de concrétiser la mise en œuvre de nouvelles actions nationales, auxquelles ont contribué les équipes du département lutte contre la fraude, telle que la task force sur les centres de santé ophtalmologiques. La méthodologie de contrôle déployée au plan national a ainsi permis le dépôt de plaintes contre plusieurs centres.

    Montant de plus de 600 000 € pour la CPAM de Paris.

    L’intensification de la lutte contre la fraude aux médicaments

    Pour lutter contre les fraudes aux médicaments onéreux destinés au trafic à l’export, le département lutte contre la fraude a, dans le cadre du groupe de travail régional sur la fraude aux médicaments placé sous la responsabilité de la DCGDR, diffusé plusieurs informations à destination des pharmacies du département, rappelant les modalités de délivrance des médicaments à risque de fraudes et alertant sur des fraudes en cours.

    L’émergence de fraudes en lien avec la crise sanitaire

    L’année 2021 aura été marquée par la détection de fraudes en lien avec les mesures mises en œuvre dans le cadre de la crise sanitaire. Les services de lutte contre la fraude ont fortement été mobilisés sur les thématiques des faux passes sanitaires et des fraudes aux tests antigéniques, en lien étroit avec les services de police et la justice.

    Des fraudeurs lourdement sanctionnés par les tribunaux

    En 2021, plusieurs décisions de justice ont sanctionné des fraudes commises au préjudice de l’Assurance Maladie de Paris, montrant l’impact de nos actions :

    - Un rhumatologue, facturant à l’Assurance Maladie de Paris et des Hauts-de-Seine des actes non réalisés, a ainsi été condamné à une peine de prison de 12 mois avec sursis, une interdiction définitive d’exercer la profession de médecin et au remboursement à la CPAM de Paris de son préjudice de 44 000 €. 
                            - Une kinésithérapeute, ayant facturé à l’Assurance Maladie des actes fictifs, a, quant à elle, été condamnée à une peine de trois ans d’emprisonnement dont un ferme, à l’interdiction d’exercer la profession de kinésithérapeute pendant cinq ans et au remboursement de plus de 172 000 € correspondant aux actes indument remboursés par la CPAM de Paris. 
                            - Une assurée parisienne a été condamnée pour trafic de Subutex à une peine de prison de six mois avec sursis, des travaux d’intérêt général et au remboursement du préjudice de la CPAM de Paris s’élevant à plus de 28 000 €.
  • Une reprise progressive des recours contre tiers, impactés par les effets de la crise sanitaire

    Lorsqu’un assuré est victime de blessures provoquées volontairement ou non par un tiers, le recours contre tiers (RCT) permet à l'Assurance Maladie de récupérer auprès du responsable de l'accident (ou de son assureur) les dépenses de santé engagées.

    Le développement du télétravail et la limitation des déplacements qui en découlent continuent de limiter le nombre d’accidents de la circulation, qui connaissent une stagnation (-0.5 %).

    Concernant les autres types d’accidents, un quasi retour au niveau d’avant-crise est observé, avec une augmentation des détections de 27 % par rapport à 2020.

    Chiffres clés

    -Recouvrement : 20 024 420 € (+3,33%) soit 9,67€ par bénéficiaire
                                  - Dossiers traités : 10 762
                                  - Dossiers soldés : 3 179 
                                  - Nombre de dossiers APHP en gestion : 542 
                                  - Accidents détectés : 8 162 accidents détectés (+6%)

    Des actions engagées pour optimiser et moderniser les déclarations d’accidents causés par un tiers

    L’effort déjà engagé se poursuit pour promouvoir le recours contre tiers et encourager les déclarations d’accidents causés par un tiers.

    Depuis 2018, la CPAM de Paris est la caisse pivot de la région Île-de-France pour la gestion des dossiers de recours contre tiers impliquant des établissements hospitaliers.

    La refonte du site onmablesse.fr en 2021 permet d’étendre la communication à tous types de partenaires : professionnels de santé ; employeurs ; associations, etc. L’utilisation de canaux de communication instantanés et dématérialisés avec les victimes, principalement par SMS, a été élargie et offre un moyen de réponse plus réactif (via le site Questionnaires Accidents).

    Accidents de la circulation : 71% des accidents détectés en 2021 et 66% des dossiers en gestion. 
                                  Autres accidents : 29% des accidents détectés en 2021 et 34% des dossiers en gestion.
  • La loi du 7 août 2020 a créé une 5e branche au sein du Régime général dédiée au nouveau risque lié à la perte d’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées. Elle en a confié la gestion à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), qui devient ainsi une caisse nationale de Sécurité sociale.

    Caisse nationale d'allocations familiales, Caisse nationale militaire de Sécurité sociale, Mutualité sociale agricole, Caisse nationale d'Assurance Maladie, Agence centrale des organismes de Sécurité sociale, Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (comptes branche perte d'autonomie)

    Financement

    La LFSS fixe le périmètre de la 5e branche à :

    • l’ensemble des dépenses actuelles de la CNSA (dont celles afférentes au financement des établissements et services médico-sociaux (ESMS) versées par les organismes d’assurance maladie) ;
    • l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé et l’allocation journalière du proche aidant (versée par la branche Famille de la Sécurité sociale).

    Les ressources de la 5e branche sont fixées à 31,2 milliards d’euros et constituées principalement de CSG9 (28,1 milliards) et de contributions obligatoires : contribution additionnelle de solidarité autonomie (CASA), contribution solidarité autonomie (CSA).

    Le financement de cette branche a été permis par des transferts depuis les branches Maladie, Famille, Retraite et du budget de l’État :

    • l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé ;
    • la part de l’action sociale consacrée aux aides à l’investissement et à l’aménagement du domicile ;
    • l’allocation supplémentaire d’invalidité, la composante « aide humaine » et les unités de soins de longue durée ;
    • l’allocation aux adultes handicapés ;
    • l’aide au poste des travailleurs en ESAT, les établissements et services d’aide par le travail.

    Impact sur l'activité DCF-MR

    L’objectif pour l’Assurance Maladie est d’isoler la comptabilité relative à la 5e branche, pour la transmettre à la CNSA et la sortir du périmètre de combinaison des comptes :

    • une nouvelle gestion comptable dite « PA5B » (pour perte d’autonomie 5e branche) a été créée afin d’enregistrer les charges afférentes à celle-ci ;
    • la trésorerie de cette branche a été spécifiquement identifiée ;
    • le système d’information comptable a dû être mis à jour et paramétré afin de permettre la bonne imputation comptable des opérations : « Copernic », « CAP » (Comptabilité Auxiliaire des Prestations), « Pactol », etc. ;
    • l’ensemble des opérations 2021 afférentes à la perte d’autonomie devant être comptabilisé de manière isolée, les opérations du 1er janvier 2021 au 31 août 2021 ont été retraitées manuellement.

    À la CPAM de Paris, la 5e branche concerne 327 établissements et services médico-sociaux (ESMS). En termes financiers pour 2021, 623 232 K€ ont été versés au titre de la 5e branche, soit environ 48,12 millions par mois :
                                      - enfances inadaptées : 150,90 Millions €
                                      - adultes handicapés : 204,51 Millions €
                                      - personnes âgées en perte d'autonomie : 268,12 Millions €
                                    Pour 2022, l’article 61 (PLFSS) dote la branche Autonomie de : 34,2 milliards d'€

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