Garantir l'accès aux droits et favoriser l'accès aux soins
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Pour accompagner chacun dans la préservation de sa santé et faciliter l’accès aux droits et aux soins de tous, l’Assurance Maladie développe des offres qui portent une attention particulière aux plus fragiles. Elle met également en œuvre une stratégie de prévention et participe au déploiement de services en santé pour favoriser la prévention et l’organisation du parcours de soins. L’Assurance Maladie du Loiret accompagne ainsi les assurés Loirétains dans les moments particuliers de la vie.
Accompagner les publics en situation de fragilité
L’Assurance Maladie aide les Loirétains en difficulté d’accès aux soins en proposant des dispositifs comme la complémentaire santé solidaire ou encore l’aide médicale d’État. Au-delà de ces prestations légales, elle déploie une politique d’action sanitaire et sociale pour l’attribution d’aides financières ponctuelles. Le nombre de bénéficiaires de ces dispositifs continue de progresser.
Complémentaire santé solidaire et aide médicale d’État, des dispositifs pour aider les Loirétains
Depuis 2019, la complémentaire santé solidaire a pour objectif de lutter contre le non-recours aux droits et aux soins des personnes aux revenus modestes. Ce dispositif, dont le coût maximum est d’un euro par jour, permet d’accéder à des soins sans reste à charge et sans avance de frais. Il a pour ambition d’améliorer la part des assurés couverte par une complémentaire santé ainsi que le taux de recours au dispositif.
En 2021, la Caisse nationale de l’Assurance Maladie a travaillé activement pour simplifier encore les démarches des assurés, en s’appuyant sur l’utilisation du dispositif de ressources mensuelles dans le cadre de l’attribution de la complémentaire santé solidaire. Le recours à ce dispositif permet l’accès direct aux informations déclarées par les organismes de Sécurité sociale, les organismes de retraite et les employeurs, sur le principe du « dîtes le nous une fois », qui consiste à éviter de fournir des informations ou pièces justificatives déjà détenues par d’autres organismes.
L’autonomisation de l’accès à la complémentaire santé solidaire est largement poursuivie et encouragée par l’Assurance Maladie. De nombreuses attributions automatiques ont été réalisées sur l’année 2021 auprès des bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) ou de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), dans la continuité des actions menées depuis de nombreuses années par l’Assurance Maladie.
Tout au long de la crise sanitaire, des actions en faveur de l’accès à la complémentaire santé solidaire ont été menées par l’Assurance Maladie, comme des actions de communication, une campagne de promotion numérique, ou encore un échelonnement des paiements en cas de difficulté. De plus, pour les bénéficiaires dont les droits s'arrêtaient entre le 30 octobre 2020 et le 16 février 2021, la complémentaire santé solidaire a été prolongée automatiquement pour une durée de 3 mois. L’objectif de cette mesure : éviter des ruptures de droits liées à l'impossibilité de réaliser les démarches de renouvellement dans les délais.
En 2021, 68 144 Loirétains bénéficiaient de la complémentaire santé solidaire, dont 15 300 ayant des droits RSA. Le taux d’attribution de droits atteint 90 %, soit 65 % sans participation financière, et 25 % avec participation financière.
D’autre part, les étrangers en situation irrégulière, résidant en France depuis plus de 3 mois, peuvent bénéficier de l’aide médicale d’État (AME), qui leur garantit la prise en charge des soins de ville et des soins hospitaliers. Le transfert de l’activité AME vers la caisse d’assurance maladie de Paris a eu lieu en 2019, mais l’Assurance Maladie du Loiret reste toutefois l’interlocuteur privilégié auprès des partenaires locaux, établissements hospitaliers, associations. En 2021, ce sont 2 365 personnes qui ont bénéficié de l’AME dans le Loiret.
Mission accompagnement santé : lutter contre le renoncement aux soins
La mission accompagnement santé, un dispositif de lutte contre le renoncement aux soins, a été progressivement déployée au sein des organismes d’Assurance Maladie. Dans le Loiret, depuis mai 2017, ce dispositif a pris la forme de cellules dédiées qui s’appuient sur de nombreux partenaires pour identifier les personnes en situation de renoncement aux soins.
La mission accompagnement santé a accru significativement ses actions pour l’accompagnement des assurés en situation de renoncement aux soins avec 433 assurés accompagnés et ayant réalisé leurs soins.
L’action sanitaire et sociale
La commission d’action sanitaire et sociale attribue des aides financières ponctuelles à des personnes en situation difficile, affiliées à l’Assurance Maladie du Loiret ou auprès d’une section locale mutualiste du département, et qui en ont fait la demande.
3 000 demandes ont été étudiées pour des aides liées à l’accès aux soins et aux accompagnements réalisés. 2 160 demandes ont fait l’objet d’une aide financière pour un montant de 1 054 730 €.
Ainsi, la dotation « retour et maintien à domicile » a permis de financer 266 demandes d’aides pour faciliter le retour à domicile et aider les personnes en situation de handicap. Cela représente 234 036 € d’aides financières. Cette dotation a également permis un subventionnement du Fond de compensation du handicap à hauteur de 100 000 €.
Par ailleurs, 5 dossiers de demande de subvention d’associations ont été examinés et 3 ont été accordés pour un total de 11 000 €.
L’Assurance Maladie du Loiret, caisse référente action sanitaire et sociale pour les travailleurs indépendants de la Région Centre-Val de Loire, a accordé 16 aides spécifiques pour un montant total de 58 012 €.
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Pour venir en aide aux assurés en difficulté d’accès aux soins, différentes actions sont menées avec des partenaires locaux afin de toucher tous les publics.
Dans le cadre de l’action « parcours santé jeunes » pour aller à la rencontre de jeunes accompagnés par des travailleurs sociaux et leur présenter les offres de l’Assurance Maladie, des conventions ont été signées avec les quatre missions locales du département, et des interventions auprès des associations d’insertion professionnelles ont été menées. Ainsi, ce sont 558 jeunes qui ont bénéficié d’un entretien individuel, 430 examens de prévention en santé qui ont été réalisés, et 83 adhésions à une complémentaire santé qui ont été souscrites.
Pour l’action menée avec l’aide sociale à l’enfance, ce sont 1 213 situations qui ont été signalées, menant à 100 % de droits ouverts.
Dans le cadre des permanences d’accès aux soins des établissements de santé, des conventions ont été signées avec les établissements hospitaliers du département, permettant de recevoir 120 demandes de protection universelle maladie et/ou complémentaire santé solidaire, et de vérifier 76 demandes d’aide médicale d’État.
Par ailleurs, pour promouvoir et améliorer l’accès à la complémentaire santé solidaire, de nombreux liens ont été créés avec le tissu associatif local, qui demeure un relais essentiel auprès des publics en situation de fragilité. Des conventions avec des associations comme Adoma et Emmaüs ont été signées au niveau national et suivies de la mise en place de conventions locales dans le département. D’autres ont été réactualisées et de nouvelles sont prévues. En 2021, ce sont ainsi 11 conventions qui sont actives au niveau du service accès aux droits. Grâce à ces partenariats, environ 3 000 dossiers ont été transmis à l’Assurance Maladie du Loiret et pris en charge par les services concernés, soit 8 % de la réception des dossiers de complémentaire santé solidaire.
Partenariat avec Adoma : des actions concrètes vers les publics les plus fragiles
L’Assurance Maladie du Loiret et Adoma, premier opérateur national du logement accompagné, ont signé début septembre 2021 une convention pour trois ans. Adoma est un organisme venant en aide aux personnes en difficulté ne pouvant accéder à un logement de droit commun : jeunes en insertion, travailleurs précaires, bénéficiaires d’une protection internationale, bénéficiaires de minima sociaux, travailleurs migrants ou encore, familles monoparentales. Ce partenariat vise à établir une relation privilégiée entre les deux organismes afin de présenter et garantir les droits et l’accès aux soins des personnes logées par Adoma, souvent plus éloignées du système de santé. Il s’agit de la déclinaison locale de la convention-cadre signée début janvier 2020 par la Caisse nationale de l’Assurance Maladie.
Le cœur de ce partenariat est d’informer le personnel et les publics d’Adoma sur les dispositifs d’accès aux droits et aux soins, les offres de prévention, ou encore les différents services comme ceux proposés par les centres d’examens de santé.
En lien avec la situation sanitaire, des initiatives ont vu le jour. C’est ainsi que des missions « Aller vers » destinées aux publics non vaccinés contre le Covid-19 ont été organisées au sein d’Adoma. Ainsi, sur quatre journées vaccination organisées sur leur site à Ingré, avec en plus la venue de bénéficiaires de Saint-Jean de Braye et de Pithiviers, ce sont 238 injections qui ont été réalisées. La saisie sur Vaccin Covid, le téléservice de suivi de la vaccination, a été assurée par des collaborateurs en charge de la mission accompagnement santé. Profitant de l’occasion, 55 inscriptions à un examen de prévention en santé effectué par le centre d’examens de santé d’Orléans ont été réalisées. Par ailleurs, en raison du succès de l’opération de vaccination, des rendez-vous de groupe ont été organisés, 19 au total, permettant la vaccination dans des centres.
Signature de la convention avec Adoma | © Assurance Maladie du Loiret Une attention particulière pour le public étudiant
Le centre d’examens de santé, avec le support d’un agent d’accueil, a participé à 9 distributions alimentaires sur le campus universitaire. Au-delà de cette action, un guichet permettait de répondre aux interrogations des étudiants sur leur protection sociale, de les informer sur la complémentaire santé solidaire, de promouvoir les actions de prévention de l’organisme et de proposer des inscriptions à des examens de prévention en santé.
Ces actions, regroupant environ 300 étudiants à chaque distribution, ont notamment permis à 331 étudiants de bénéficier de cet examen de santé.
De plus, 12 420 masques ont été mis à disposition du Crous qui les a distribués aux étudiants
Stand de l'Assurance Maladie sur le campus de l'université d'Orléans | © Assurance Maladie du Loiret Les webinaires maternité : réduire les inégalités sociales en matière de suivi de grossesse
Organisés par l’Assurance Maladie du Loiret, en association avec la caisse d’allocations familiales, le service de protection maternelle et infantile du Conseil général, et l’association des sages-femmes libérales du Loiret, 4 webinaires ont été réalisés sur les mois d’avril, juin, septembre et décembre 2021. Ils ont permis aux femmes de tout le département de se connecter sans se déplacer pour recevoir des informations précises et pratiques sur le suivi de la grossesse et de la période post-natale, de poser leurs questions en direct aux experts. La crise sanitaire a accéléré la digitalisation des ateliers maternité, organisés précédemment en présentiel.
Les invitations ont été envoyées aux Loirétaines ayant fait une déclaration de grossesse à nos services dans les 2 mois précédant le webinaire. En 2021, 97 femmes se sont ainsi connectées et ont émis une note de satisfaction globale de 4,5 sur 5 sur ces webinaires.
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La stratégie de prévention de l’Assurance Maladie s’articule autour de trois axes :
- la déclinaison locale des offres de prévention de l’Assurance Maladie auprès de l’ensemble des publics concernés ;
- une offre de prévention plus spécifique auprès des publics les plus fragilisés et éloignés du système de soins, à travers l’action du centre d’examens de santé et celles menées par le service prévention ;
- les partenariats engagés avec les acteurs locaux, notamment dans le cadre des structures d’exercice regroupé (maison de santé pluridisciplinaire et communauté professionnelle territoriale de santé) et des contrats locaux de santé.
2021 : reprise des actions de prévention de terrain
Au deuxième semestre, les actions de terrain ont pu reprendre au plus près des populations.
Malgré la crise sanitaire, le projet « Bien manger, bien grandir » avec la protection maternelle et infantile, démarré en 2020, a pu être poursuivi. En 2021, 11 enfants ont été repérés et ont pu intégrer le programme prévoyant notamment des rendez-vous remboursés avec des diététiciens et des psychologues.
En parallèle, le service prévention a répondu présent aux sollicitations des partenaires :
- journée Côlon Tour à La Ferté-St-Aubin pour la sensibilisation au dépistage du cancer colorectal ;
- journée dédiée à l’activité physique adaptée à Châteauneuf-sur-Loire ;
- stand octobre rose à Pithiviers, conférence régionale sur les dépistages des cancers féminins.
Dans le cadre de la vaccination antigrippale, 156 457 bons de prise en charge à destination des plus de 65 ans et de certaines personnes en affection de longue durée ont été édités dans le Loiret, pour un taux de couverture vaccinale atteignant 56,2 %.
Ce sont aussi 484 enfants qui ont été sensibilisés à l’hygiène bucco-dentaire (226 en classe de CP et 258 en grande section de maternelle) via l’intervention financée par l’Assurance Maladie du Loiret de dentistes et assistants dentaires en classe.
Des campagnes de mailing ont été lancées sur diverses thématiques auprès de différents publics : dépistage organisé des cancers, rappels de vaccination diphtérie, tétanos, poliomyélite (DTP), vaccination contre les papillomavirus humains (HPV).
Enfin, l’Assurance Maladie du Loiret a soutenu financièrement plusieurs projets, comme AIDES Centre pour le dépistage du VIH et de l’hépatite, Appui Santé Loiret pour le programme « Avec Diabolo, manger rigolo » sur la prise en charge pluridisciplinaire des enfants en surpoids, deux projets à l’occasion du « Mois sans Tabac ». Mais aussi la mobilisation des jeunes par les jeunes avec l’organisme de formation FORMASAT : former leurs apprentis sur l’éducation à la santé en matière d’addiction pour qu’eux-mêmes puissent sensibiliser ceux qu’ils forment.
Témoignage
Les journées frottis, une action de prévention qui a évolué avec la crise
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Natalie Horstmann, chargée de prévention et référente du projet depuis sa création
Les journées frottis, ça sert à quoi et ça s’adresse à qui ?
Il s’agit d’un dépistage du cancer du col de l’utérus pour les femmes de 25 à 65 ans et qui n’ont pas fait de frottis dans les 3 dernières années. Ce sont surtout des personnes qui ne vont plus chez le médecin ou qui n’en ont pas. Ces actions ont pour but de faciliter l’action des professionnels de santé et d’éviter que les femmes négligent ce suivi médical.
Nous sommes présents principalement dans les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) où elles sont reçues uniquement par des femmes : des médecins généralistes ou des sages-femmes. Nous allons là où il y a un besoin identifié par les acteurs locaux. En 2021, nous étions dans les MSP de l’Argonne et de Fleury-les-Aubrais, ainsi qu’au centre hospitalier de Pithiviers où, en plus du frottis, il a été proposé un bilan gynécologique.
Quel est votre rôle et celui du service prévention de l’organisme ?
Nous nous occupons de la partie logistique : la coordination avec les professionnels de santé, toute la mise en place de l’action, le recrutement des assurés, la communication, et l’accueil le jour J.
Quel impact a eu la crise sanitaire sur ces journées ?
Les journées frottis existent depuis janvier 2017 dans le Loiret. Elles se sont complètement arrêtées avec la crise sanitaire en mars 2020, et n’ont repris qu’en octobre 2021. Avant, les journées étaient sans planning, mais avec la crise, elles sont passées uniquement sur rendez-vous. Au début, nous étions un peu frileux, mais finalement ça marche hyper bien : les femmes apprécient être reçues sur rendez-vous, car elles sont accueillies directement, sans avoir à attendre. Aujourd’hui, nous comptons rester sur ce modèle.
Est-ce que le public est au rendez-vous ?
Les créneaux sont littéralement pris d’assaut. Nous envoyons des mails aux assurées pour les informer de la tenue de journées frottis, et dès que les mails sont reçus, nous recevons tout de suite des appels. Tous les plannings sont toujours complets. Les retours sont très positifs, les femmes qui participent à ces journées sont contentes. Les retours de la part des professionnels de santé sont aussi positifs, ce sont eux qui viennent nous voir pour participer à ces journées.
Quel bilan pour 2021 ?
À cause de la crise sanitaire, les actions de terrain n’ont pu reprendre qu’au second semestre. Au total, 160 visiteurs ont eu réponse à leurs questions et 152 frottis ont été réalisés.
Comment est venue l’idée de faire ces journées frottis ?
Le besoin a été soulevé lors d’une commission paritaire avec des sages-femmes. Depuis, devant le succès des journées, d’autres organismes de la région ou encore le centre régional de dépistages des cancers nous demandent des conseils sur l’organisation.
Les activités du centre d’examens de santé
Le centre d’examens de santé de l’Assurance Maladie du Loiret, composé d’un site principal à Orléans et d’une antenne à Montargis, constitue un des leviers du développement des offres de prévention de la Caisse nationale d’Assurance Maladie. Les offres de prévention proposées dans le centre d’examens de santé sont développées en cohérence et en complémentarité avec celles portées par les professionnels de santé et tout particulièrement par les médecins traitants. Développé à partir de 1945, le réseau des centres d'examens de santé propose des examens de prévention en santé aux assurés sociaux selon une périodicité adaptée à leur situation.
Les examens de prévention en santé, réalisés par une équipe pluridisciplinaire, sont modulés en fonction de l’âge, du sexe, des facteurs de risques, ainsi que du suivi médical habituel du consultant. La pratique de différents actes paracliniques et de prélèvements biologiques, suivie d’une consultation personnalisée avec un médecin du centre d’examens de santé, où sont abordés le mode de vie, les antécédents personnels et familiaux, la participation aux programmes de prévention, permet de détecter d’éventuels facteurs de risques ou pathologies, et constitue un moment privilégié pour une action éducative à la santé.
La mission actuelle du centre d’examens de santé s’articule autour d’orientations majeures :
- développer la prévention auprès des populations qui en ont le plus besoin. L’examen de prévention en santé est destiné en priorité aux personnes éloignées du système de santé qui ne bénéficient pas d’un suivi médical régulier, ni des dispositifs d’offre de prévention organisée ;
- apporter un soutien au médecin traitant en matière de prévention et de prise en charge des pathologies chroniques, au travers d’actions d’éducation en santé et d’éducation thérapeutique ;
- participer à des études nationales sur l’état de santé de la population, contribuant ainsi à l’observation et à la surveillance épidémiologiques. Ainsi, le centre d’examens de santé d’Orléans contribue à alimenter la cohorte épidémiologique Constances depuis 2012, un programme national qui vise à décrire l’état de santé d’un échantillon représentatif des adultes en France et mettre en place des projets de recherche dans la santé.
En 2021, 3 931 examens de prévention en santé ont été réalisés, dont 2 171 pour un public en situation de fragilité, 712 dans le cadre de Constances. Par ailleurs, 19 nouveaux patients diabétiques ont été pris en charge dans le cadre de l’éducation thérapeutique du patient.
Dans le cadre de ces examens de prévention en santé, ce sont 741 dépistages d’infections sexuellement transmissible, un rattrapage vaccinal pour 380 consultants, 54 suivis post examens de prévention en santé, et 34 suivis sevrage tabagique réalisés depuis février 2021 avec prescription de substituts nicotiniques qui ont été effectués.
Par ailleurs, dans le cadre de la crise sanitaire, le centre d'examens de santé a notamment participé à la mission « Aller vers » (en savoir plus).
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L’Assurance Maladie poursuit le déploiement de services en santé pour favoriser la prévention et l’organisation du parcours de soins, afin d’accompagner les personnes atteintes de maladies chroniques ou dans des moments particuliers de la vie.
Sophia, l’accompagnement des maladies chroniques
Depuis 13 ans, le service sophia aide les personnes souffrant du diabète et d’asthme à mieux connaître leur maladie et à adapter leurs habitudes, dans le but d’améliorer leur qualité de vie et de réduire les risques de complications.
En 2021, le Loiret dénombre 10 799 adhérents au programme sophia diabète et 1 764 adhérents à sophia asthme.
Prado, l’accompagnement du retour à domicile après hospitalisation
Initié en 2010, le programme de retour à domicile des patients hospitalisés (Prado) anticipe les besoins du patient lors de son retour à domicile et fluidifie le parcours hôpital-ville.
Les enjeux du Prado sont nombreux :
- préserver la qualité de vie et l’autonomie des patients ;
- accompagner la diminution des durées de séjour à l’hôpital ;
- renforcer la qualité de la prise en charge en ville autour du médecin traitant ;
- améliorer l’efficience du recours à l’hospitalisation en réservant les structures les plus lourdes aux patients qui en ont le plus besoin.
En 2021, la crise sanitaire a continué d’impacter fortement le nombre de signalements réalisés par les établissements de santé dans le cadre du Prado. 2 046 adhésions ont pu être prises en charge en 2021, contre 3 704 adhésions en 2020. L’arrêt des prises en charge des sorties standards de maternité en septembre 2020 explique cette forte baisse.
Par ailleurs, afin de fluidifier le parcours de soins ville-hôpital, le Prado personnes âgées a été déployé au sein des établissements publics que sont les centres hospitaliers d’Orléans et de l’agglomération montargoise. Le Prado Covid, initialement expérimenté à Montargis, a été également déployé Orléans.
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