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L'édito du directeur le Dr Jean-Paul Prieur
Sans grande surprise, l’année 2021 s’est jouée pour le Service médical des Pays de la Loire au diapason de la crise sanitaire covid-19 et des vagues épidémiques successives qui ont continué à frapper le Pays.
Les pouvoirs publics, mobilisés dans la lutte contre ce fléau sanitaire, ont maintenu au cours de l’année une demande forte de contribution des organismes d’assurance maladie au dispositif d’identification des chaînes de contamination du virus Covid-19, de suivi et d’accompagnement des personnes infectées (contact tracing). Le service médical des Pays de la Loire y a pris toute sa part, et a procédé à cette fin au recrutement de plus de 100 agents à titre temporaire pour assurer le complet fonctionnement de sa plateforme d’appels, mettant sous tension les services en charge de la gestion administrative des personnels. Cette plateforme a tenu ses engagements en terme d’efficacité et de régularité, grâce aux agents qui y opéraient, mais aussi et surtout à une petite équipe solide et motivée de référents techniques et de pilotes régionaux issus de nos échelons.
C’est en 2021, en septembre, à la faveur de la fin du plan de continuité des activités, qu’a été mis en œuvre pour la majorité de nos agents le télétravail dit conventionnel, en application de l’accord national signé quelque temps auparavant. Ceci représente pour l’ensemble des agents, quelle que soit leur fonction, un bouleversement considérable des organisations de travail tout comme des méthodes managériales, obligeant à des aménagements et des adaptations en profondeur aussi bien matérielles que comportementales.
Au nombre des innovations au cours de cette année, relevons la création d’un pôle à l’échelon régional dédié aux études, analyses et organisations du système de santé, compétent dans les champs de la santé publique, de la pertinence, la qualité et les parcours de soins, de l’épidémiologie, de la prévention et de l’évolution des organisations du système de soins. Ce pôle, qu’il est prévu d’étoffer par des compétences ad hoc, sera impliqué dans les travaux communs avec la coordination régionale de la gestion du risque, notamment dans les programmes de soutien au déploiement des structures d’exercice coordonné.
Pour la première fois en Pays de la Loire, un médecin-conseil chef de service a été nommé par la CNAM à la tête de deux échelons (Vendée – Maine-et-Loire), traduisant les difficultés que connait le service médical (ici et ailleurs) à recruter des responsables de service pour chacun de ses sites. Il y a fort à parier que d’autres échelons de la région, pour les mêmes raisons, aient prochainement à bénéficier d’un tel dispositif d’une chefferie partagée.
En fin d’année, dans le souci d’un accroissement de notre sécurité informatique, nous avons renforcé notre dispositif par le recrutement d’un manager de la sécurité des systèmes d’information. On peut raisonnablement gager qu’il aura fort à faire dans le contexte d’insécurité que connaissent les SI de toutes les institutions et entreprises, sans distinction. Son rôle pédagogique en interne sera déterminant, chacun d’entre nous étant appelé à la plus grande vigilance dans la manière que nous avons d’utiliser nos outils informatiques.
Pour conclure sur une note positive, saluons la visite en novembre du Dr D. Martin, médecin-conseil national de la CNAM, venu avec ses proches collaborateurs, rencontrer les équipes des échelons de notre région.
Je remercie chacune, chacun pour la part qui a été la sienne dans la réussite de nos projets de service de l’année écoulée, et tout particulièrement celles et ceux qui, peu ou prou, directement ou indirectement, comme en 2020, ont prolongé leur engagement dans des activités inhabituelles de soutien collectif à la lutte contre la pandémie.
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