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Sécurité sociale : l'assurance maladie

Service médical
Pays de la Loire

assurance-maladie.ameli.fr (retour à l'accueil)

Agir ensemble, protéger chacun

rapport d’activité 2021

Amélioration du système

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Amélioration du système de santé

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Sommaire

  • dossier

    La mise en place des CPTS en Sarthe

  • Processus partagé et optimisé d'attributions d’invalidé : expérimentation en Vendée

  • La gestion de la relation client et la satisfaction des publics

  • Lutte contre la fraude

Le Service médical accompagne les professionnels de santé dans l’amélioration de leurs pratiques de soins, en ville comme à l’hôpital. Dans un contexte de maîtrise médicalisée des dépenses de santé, la DRSM des Pays de la Loire contribue par ses actions, à l’amélioration de la prise en charge des assurés en renforçant la pertinence des soins.

dossier

La mise en place des CPTS en Sarthe

La CPTS (communauté professionnelle territoriale de santé) est un interlocuteur clef dans l’amélioration de l’organisation et de la coordination des soins sur un territoire. Ses missions sont multiples : amélioration de l’accès aux soins, actions en faveur de parcours pluri professionnels autour du patient, développement d’actions territoriales de prévention, réponse aux crises sanitaires graves, développement de la qualité et de la pertinence des soins (optionnelle) et accompagnement des professionnels de santé sur le territoire (optionnelle).

Il y a trois CPTS en Sarthe : la CTPS Le Mans Agglo, la CPTS du Maine (Sillé Le Guillaume), et depuis le 16/12/2021 (date de signature de l’ACI : accord conventionnel interprofessionnel) la CPTS du Perche-Emeraude (La Ferté Bernard).

Au cours de l’année 2021, ces CPTS ont principalement été sollicitées dans le cadre de la crise sanitaire pour la mise en place de centres de vaccination. Elles sont également intervenues dans l’organisation de leur territoire afin de pallier le départ de médecins, et dans la mise en place du centre de santé pour patients sans médecin traitant au Mans. Pour 2022, une des priorités sera l’articulation de la mission accès aux soins avec le dispositif SAS (Service d’accès aux soins) afin d’améliorer la prise en charge des soins non programmés.

L’Assurance Maladie finance les CPTS en fonction des missions qu’elles s’engagent à accomplir. La fixation des indicateurs, le suivi et la validation des objectifs sont effectués de façon conjointe entre l’ARS, les représentants de la CPTS et l’Assurance Maladie. Le médecin-conseil RPS participe à ces réunions avec la CPAM, afin d’y apporter sa contribution médicale.

La thématique « Exercice Coordonné » intègre également le suivi des MSP (maisons de santé pluridisciplinaires). Dans le cadre de ce suivi, l’ELSM de la Sarthe est sollicité afin de valider les protocoles de soins rédigés par les MSP. Notre rôle est de s’assurer que ces protocoles correspondent à un besoin de santé, qu’ils respectent les recommandations professionnelles et la législation. Au titre de l’année 2021, la CPAM a demandé à l’ELSM de valider 21 protocoles provenant de 9 MSP différentes. Ces validations ont nécessité l’avis du pharmacien-conseil, du médecin-conseil et de l’infirmière du Service médical. Plusieurs protocoles ont dû être modifiés avant d’être acceptés. Deux protocoles ont été refusés par l’ELSM et n’ont pas été validés dans les indicateurs d’une MSP.

À lire aussi

Cliquez sur les faits marquants pour les déployer

  • Pour faire face à la diminution importante du nombre de convocations et de praticiens-conseils au regard de la crise sanitaire, l'ELSM de la Vendée a décidé d'expérimenter la mise en place d'un parcours assuré sur une prestation avec l'intervention des différents acteurs du Service médical.

    Le principe : cibler des dossiers pour lesquels une mise en invalidité pourrait être faite sur pièce si le dossier a fait l’objet d’un télé-échange avec l'infirmier du Service médical en amont.

    La sélection des dossiers s'effectue sur la durée de l'arrêt (> à 24 mois), l'âge (55-62 ans) et la maladie de l'invalidant.

    En voici le processus :

    1 : Télé-échange (ISM) 
2 : Etude du dossier par le médecin-conseil pour mise en invalidité
3 : Télé-échange CSAM
4 :Validtation du dossier

    En 6 mois, sur 88 dossiers traités dans le cadre de cette expérimentation, 63 ont été signés sur pièce soit 72%.

    Des réflexions sont en cours pour élargir les critères de sélection des dossiers afin d’augmenter le nombre de décisions sur pièce.

  • La satisfaction des assurés

    À VOTRE ECOUTE POUR PROGRESSER
Résultats de l'enquête de satisfaction réalisée auprès de 491 assurés convoqués en 2021

La satisfaction 
90,4% sont globalement satisfaits de leur convocation au service médical 

L'accueil 
95,0% sont satisfaits de l'accueil l'attente qui leur est réservé 

L'attente
93,3% ont attendu moins de 20 minutes avant d'être reçus par le médecin-conseil 

L'image
78,5% font confiance au service médical et 77,0% trouvent que leurs équipes sont compétentes 

l'examen médical
79,9% sont satisfaits de l'examen pratiqué par le médecin-conseil 

Vous pouvez vous exprimer à tout moment en vous adressaant à :
Direction régionale du service médical 
7 rue du Président Édouard Herriot - 44034 Nantes cedex 1 
ou par mail à : smi.ersm-paysloire@assurance-maladie.fr

    La satisfaction des professionnels de santé

    À VOTRE ECOUTE POUR PROGRESSER 
Résultats de l'enquête de satisfaction réalisée auprès de 109 professionnels de santé en 2021 

La satisfaction
67,0% sont globalement satisfaits de leurs échanges avec le service médical 

Les réponses 
66,1% trouvent pertinantes les réponses apportées et 61,5% sont satisfaits du délai d'obtention des réponses 

Les échanges confraternels
84,2% sont satisfaits des échanges confraternels qu'ils ont pu avoir et 89,5% sont satisfaits de leur fréquence 

La pratique 
60,6% affirment avoir faire evoluer leur pratique depuis leur dernier échange confraternel
  • Une nouvelle organisation régionale de la lutte confre la fraude (LCF) s’est mise en place avec la nomination du médecin-conseil régional en tant que directeur de la lutte contre la fraude (DLF), et la création d’une cellule d’appui au pilotage (DLF, médecin-conseil responsable LCF, chargée de mission DCGDR, responsable fraude CPAM 72).

    Le groupe régional, réuni trimestriellement, assure la mise en œuvre opérationnelle des programmes nationaux et de l’ensemble des programmes régionaux, notamment ceux concourant au plan d’action régional (PAR).

    Ni la campagne MSO/MSAP IJ ni le contrôle de la T2A n’ont repris en 2021 compte tenu du contexte épidémique mobilisant des ressources médicales aussi bien en secteur libéral qu’en secteur sanitaire.

    Quatre plaintes ordinales ont été jugées en 2021, et deux décisions rendues par le conseil régional de l’ordre des médecins sont à mentionner :

    • en section disciplinaire, sanction d’interdiction d’exercer pendant 3 ans dont 2 avec sursis pour un médecin généraliste ayant une pratique médicale non conforme aux données acquises de la science, en particulier dans le cadre de la prise en charge de la maladie de Lyme.
    • en section des assurances sociales, interdiction de donner des soins aux assurés sociaux pendant 3 ans pour un radiologue sarthois multipliant les radiographies au-delà du besoin du patient, avec irradiation excessive et non dénuée de risque.

    Les 2 autres dossiers relevaient de la section disciplinaire, mais le Service médical a fait appel des décisions en raison de sanctions jugées insuffisantes.

    Zoom sur la branche pharmacie

    Un pharmacien d’officine a fait l’objet de sanctions :

    • disciplinaire : interdiction temporaire d'exercer la pharmacie pendant cinq ans
    • pénale : une peine d’emprisonnement de deux ans avec sursis ; interdiction d’exercer une profession commerciale ou industrielle, de diriger, administrer, gérer ou contrôle une entreprise ou une société pendant cinq ans et le versement de 150 586 euros d’indus à la caisse primaire

    Un pharmacien d’officine a fait l’objet d’un dépôt de plainte pénale et disciplinaire pour les griefs suivants :

    • facturations abusives
    • falsifications de prescriptions
    • délivrances fictives

    Les deux procédures sont en cours à ce jour.

    Zoom sur un dossier d’insuffisance professionnelle

    L’activité de lutte contre la fraude ne se limite pas à contrôler les non-respects réglementaires, elle explore aussi l’opportunité et la qualité des soins dispensés aux assurés sociaux.

    De façon exceptionnelle, elle peut être amenée à constater une dangerosité des pratiques et faire à ce titre un signalement au conseil de l’ordre dans le cadre de l’article L.162-1-19 du code de la Sécurité sociale (CSS).

    L’objectif de ce signalement au conseil départemental de l’ordre est d’amener cette instance à se saisir du dossier et à apprécier si la dangerosité constatée est l’expression d’une insuffisance professionnelle. Dans ce cas, le conseil départemental saisit le conseil régional afin que ce dernier mette en œuvre la procédure de suspension pour insuffisance professionnelle pour faire cesser rapidement les pratiques constatées.

    Cette procédure est difficile à mettre en œuvre car elle doit se dérouler dans des délais impératifs fixés par le CSS. L’avis du conseil régional doit s’appuyer sur un rapport d’expertise établi par trois experts. Ces experts ont six semaines pour établir leurs conclusions à compter de leur saisine. Leur rapport doit préciser les insuffisances, leur dangerosité et les moyens d’y pallier. Si le conseil régional n’a pas statué dans le délai de deux mois à compter de la réception de la demande dont il est saisi, l’affaire est portée devant le conseil national de l’ordre

    Début 2021, le Service médical du Maine-et-Loire a privilégié cette procédure dans le cadre d’un dossier dentaire faisant suite au signalement d’un praticien libéral et à la réclamation d’une assurée. Une analyse individuelle d’activité a été réalisée pour constater et caractériser la dangerosité (perforation à de nombreuses reprises de racines dentaires objectivées par les radiographies réalisées au Service médical).

    Le conseil départemental a été sensibilisé à l’occasion d’une réunion informelle avec le Service Médical puis saisi officiellement sur la base d’un argumentaire anonymisé résumant les principaux constats de dangerosité relevés.

    Le conseil régional saisi le 22 janvier 2021, a mis en place l’organisation de la procédure d’expertise dès le 28 janvier. L’expertise s’est déroulée le 24 février 2021. Le rapport rendu le 2 mars conclut que « le niveau de connaissance, de conscience et de compétences du praticien rend dangereux l’exercice de la profession»  ».

    Par décision du 1er avril 2021, le conseil régional prononce la suspension pour une durée de trois ans du droit d’exercer la profession de chirurgien-dentiste avec obligation de formation.

    Contestée devant le conseil national pour non-respect du délai de deux mois pour rendre la décision, cette suspension de 3 ans et son obligation de formation est confirmée par le conseil national de l’ordre en formation restreinte le 7 juillet 2021.

    Ainsi, là où les procédures contentieuses traditionnelles sont susceptibles de s’enliser dans des délais de traitement très longs (juridictions débordées), aggravés parfois par des manœuvres dilatoires, prolongés par des appels et pourvois en cassation quasi-systématiques, cette procédure exceptionnelle préparée en amont par une sensibilisation des instances professionnelles dentaires a permis de faire cesser ces pratiques dangereuses en moins d’un an, et ce dans l’intérêt premier des patients.

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