Des engagements sociétaux indispensables
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Universalité, solidarité, responsabilité… La CPAM de Moselle s’engage pour étendre ses valeurs et son impact positif sur la société, comme pour assurer à ses équipes un environnement de travail inclusif et épanouissant. L’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap ou l’insertion des jeunes font partie des nombreuses causes pour lesquelles elle est mobilisée.
Signature de la charte Romain Jacob : un pas de plus pour l'accès à la santé des personnes en situation de handicap du Grand Est
Les représentants de l’Assurance Maladie Grand Est, composée de dix caisses primaire d’assurance maladie, de deux unions de gestion des établissements de caisse d'assurance maladie, Nord Est et Alsace, et de l’UC-Centre de médecine préventive ainsi que les caisses d’assurance retraite et de la santé au travail, Nord Est et Alsace Moselle signent la charte Romain Jacob et expriment ainsi leur détermination en faveur de l’accès à la santé des personnes en situation de handicap.
Rédigée par et pour des personnes vivant avec un handicap, la charte Romain Jacob repose sur 12 pistes d’amélioration de l’accès aux soins pour les personnes vivant avec un handicap. Approuvée par de nombreux signataires, de la présidence de la République aux organisations du soin et de l’accompagnement, cette charte s’inscrit dans les orientations des politiques publiques en faveur de l’insertion sociale et de la pleine citoyenneté des personnes en situation de handicap.
Un engagement affirmé pour améliorer l’accès aux droits et aux soins des personnes vivant avec un handicap.
Clairement affiché dans les conventions d’objectifs et de gestion (COG) pour la branche maladie et la branche AT/MP, l’ambition de l’Assurance Maladie de renforcer l’accès aux soins pour tous, notamment les plus fragiles est renforcée par la signature de la charte Romain Jacob.
Cet engagement pour améliorer l’accès aux droits et aux soins des personnes vivant avec un handicap se concrétise à travers trois niveaux d’actions visant à leur garantir un accompagnement attentionné et personnalisé :
- le développement de partenariats. Une convention avec APF France handicap a par exemple été signée en février dernier. Elle prévoit notamment le déploiement d'un annuaire numérique de l'accessibilité des lieux de soin pour 26 spécialités et tout type de handicap. Une convetion est également en cours entre la Cnam et la CNSA pour renforcer la collaboration territoriale entre les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) et la CPAM. L'Assurance Maladie soutient par ailleurs l'association CoActis-Santé qui a développé deux outils pour faciliter l'accès aux soins des personnes vivant avec un handicap : Santé BD, pour expliquer la santé de façon simple et illustrée et Handiconnect, une plateforme web de ressources proposant des informations validées, simples et priorisées pour chaque type de handicap pour les professionnels de santé ;
- l'installation d'une culture du handicap au sein de l'Assurance Maladie, avec notamment la création en cours d'un kit de formation et de sensibilisation des agents à l'écosystème du handicap ;
- le renforcement de l'effectivité des soins. Outre l'utilisation d'Handifaction qui permettra à l'Assurance Maladie de mieux évaluer les parcours de soins et mettre en place des actions propres à chaque territoire, plusieurs expérimentations et prises en charge sont localement mises en œuvre (problématiques de prise en charge des transports et de la prévention bucco-dentaire par exemple).
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Dans le cadre de la 26ème édition de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH), la CPAM de Moselle a partagé avec ses collaborateurs de l’information et des vidéos sur cette thématique afin de sensibiliser tout le monde à la question du handicap.
La Sécurité sociale est, depuis toujours, engagée pour l’égalité des chances dans tous les domaines. Elle combat depuis de nombreuses années toutes les formes de discrimination et en particulier celles qui concernent les personnes en situation de handicap.
La politique nationale
Depuis 2006, l'Obligation d'emploi de travailleurs handicapés (OETH) impose aux établissements publics ou privés de 20 salariés ou plus de porter la part des travailleurs handicapés à un seuil de 6 % de leur effectif. La Sécurité sociale le dépasse avec 6,60 % en 2020, tout comme la CPAM de Moselle (6,62 % en 2020 et 6,30 % en 2021).
Le renouvellement de la convention en mai 2021 avec l’Agefiph pour une durée de 3 ans a permis la poursuite et l'accentuation de la politique en faveur de l’insertion, du maintien dans l’emploi et du développement professionnel des agents en situation de handicap.
Elle traduit la volonté d'un engagement transverse et global, visant non plus le seul périmètre de la politique RH, mais l'ensemble des champs d'intervention de la politique employeur comme la politique achat ou encore l'accessibilité numérique.
À la CPAM
Le protocole « insertion et maintien dans l'emploi des travailleurs handicapés », signé en décembre 2020, reprend les droits dans le maintien dans l’emploi, les actions favorisant l’insertion et la formation, pour toujours mieux accompagner les collaborateurs de la CPAM de Moselle en situation de handicap. Un des points phare de ce protocole est la mise en place des aménagements de postes.
L’environnement de travail peut être adapté sur prescription du médecin du travail en concertation avec le manager :
- par un aménagement de l’environnement de travail et la mise en place d’un matériel adapté : fauteuil ergonomique, loupe grossissante, repose-pied, logiciel d’assistance visuelle, etc. ;
- par une adaptation de l’organisation du travail : temps de travail réparti pour permettre la prise de traitements, travail à mi-temps, télétravail, etc.
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La crise sanitaire a impacté la santé psychologique des Français et particulièrement des plus jeunes. C’est pourquoi l’Assurance Maladie, en complément des actions du gouvernement, a consolidé son action en faveur de la santé mentale des étudiants.
Le dispositif "Santé psy"
Grâce au site internet dédié santepsy.etudiant.gouv.fr, un étudiant en situation de mal-être (stress, insomnie, idées noires, addiction, pensées suicidaires, souffrance psychique…) peut bénéficier gratuitement et sans avancer de frais de 3 séances de 45 minutes avec un psychologue. L’étudiant doit d’abord consulter son médecin traitant, un médecin généraliste ou le médecin du service de santé universitaire (SSU) et justifier de son statut en présentant sa carte étudiante ou tout autre document. Cette consultation est gratuite si elle a lieu à l’université dans un service de médecine préventive, sinon elle est payante puis remboursée par l’Assurance Maladie et la mutuelle.
Si le besoin est confirmé, le médecin oriente l’étudiant vers un psychologue agréé et lui prescrit une ordonnance. La liste des psychologues agréés par une université est disponible sur le site santepsy.etudiant.gouv.fr. À la fin des 3 séances, le psychologue peut contacter le médecin prescripteur pour évoquer la suite de la prise en charge. Si le médecin le juge nécessaire, jusqu’à 3 nouvelles séances peuvent être conseillées à l’étudiant et prises en charge dans les mêmes conditions.
Une campagne de communication locale
Afin de promouvoir ce dispositif, des actions locales de communication ont été mises en place :
- une campagne de mailings a été adressée aux assurés âgés de 18 à 24 ans. Cette action marketing fut un succès avec un taux d'ouverture du message de près de 40 % ;
- un spot radio, réalisé pour l'occasion, a été diffusé du 15 au 20 juin, sur les ondes de Virgin radio Metz et Radio Mélodie Forbach et Sarreguemines ;
- des posts ont également été publiés sur les réseaux sociaux.