Se renouveler pour mieux préserver la santé de chacun
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Favoriser la prise de conscience face à un capital santé à préserver
Afin de mieux préserver leur capital santé, l’Assurance Maladie propose aux assurés des parcours de santé déployés
en France ou spécifiquement dans les Hauts-de-Seine. Adaptés à leurs facteurs de risque, ces programmes allient information,
prévention et accès aux soins.
Après les bouleversements de 2020, certains programmes ont été repensés afin de continuer à proposer
ces actions de santé publique aux assurés.
dossier
Les actions CPAM
Prévention au cœur des écoles
La caisse propose un module santé sur 2 ans dont l’objectif est de prévenir le surpoids et ses conséquences,
en renforçant les capacités de l’enfant à comprendre le lien entre sommeil, alimentation et activité physique :
niveau CM1 :
« Le sommeil » et « Équilibre alimentaire - graisses et sucres cachés »
niveau CM2 :
« Bien dans mon corps, bien dans ma tête, bien avec les autres » avec des informations sur l’utilisation
et les dangers des écrans, sur le sommeil, l’alimentation, l’activité physique.
Puis « Étiquetage alimentaire et publicité, ou comment devenir un consommateur averti. »
En raison du contexte sanitaire, les séances n’ont pu reprendre qu’au dernier trimestre 2021, bénéficiant à 1 245 enfants.
Dépistage cardiovasculaire
Pour les 36 à 70 ans, la caisse propose un dépistage cardiovasculaire pris en charge à 100 %.
Ce programme, mené sous la direction scientifique du service de cardiologie de l’hôpital Ambroise Paré à
Boulogne-Billancourt, vise à sensibiliser la population aux maladies cardiovasculaires
par un dépistage des principaux facteurs de risque modifiables :
hypertension artérielle, diabète, dyslipidémie et tabagisme.
500 assurés ont bénéficié de ce dépistage en 2021.
Consultations diététiques
L’Assurance Maladie des Hauts-de-Seine offre la possibilité aux assurés de bénéficier d’un ou d’une série d’entretiens individuels en ligne consacrés à l’alimentation avec une de ses diététiciennes.
En 2021, 1 527 assurés ont bénéficié de ces téléconsultations.
Subventions aux associations
Le Conseil de la caisse a attribué 29 subventions à des projets portés par 27 promoteurs pour un montant de 403 087 € :
- 138 800 € pour des associations œuvrant dans le champ de l’aide aux malades ou de l’aide aux personnes handicapées ou de l’insertion sociale.
- 264 287 € dans le cadre de 2 appels à projets :
- Santé Sport 92 qui a pour objet de favoriser la pratique d’une activité physique des assurés atteints d’une affection de longue durée;
- Action dents dont l’objectif est de faciliter le recours aux soins dentaires en EHPAD.
Centre d’examens de santé
Le centre d’examens de santé, situé à Nanterre, a pour vocation d’intervenir en priorité auprès des personnes
éloignées du système de santé - vulnérabilité sociale et autres freins à l’accès aux soins - et de contribuer
à la prévention en agissant en complémentarité du médecin traitant.
1 465 examens ont été réalisés par l’équipe du centre.
À partir de mars 2021, le CES a diversifié son activité en s’inscrivant dans une démarche de vaccination
à destination des publics éloignés du système de santé. Plus de 13 000 injections ont ainsi été effectuées.
Chargé de prévention
Plus de 1 500 collaborateurs s’engagent chaque jour pour assurer notre mission.
À l’honneur dans l’espace Carrières d’ameli.fr, le métier de Chargé(e) de prévention avec Virginie, également diététicienne à la CPAM.
À lire aussi
Cliquez sur les faits marquants pour les déployer
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165 125 personnes se sont faites vacciner contre la grippe.
Pour les personnes âgées de 65 ans et plus, le taux de vaccination est de 57 % soit une diminution de 2,5 points par rapport à 2020-2021 mais en progression de 6,5 point par rapport à la campagne 2019-2020. Plus de 75 % des vaccinations ont été réalisées dans 472 pharmacies du département.
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Le dispositif national de prévention bucco-dentaire, M’T Dents, destiné aux enfants et adolescents de 6, 9, 12, 15 et 18 ans a été mis en place en 2007 afin de développer une stratégie de prévention primaire et secondaire destinée aux enfants et adolescents. Ce dispositif a été étendu aux femmes enceintes en 2015, aux jeunes adultes de 21 et 24 ans en 2018 et aux enfants de 3 ans en 2019. Afin d’accompagner ce programme pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie, des actions de sensibilisation et d’information collectives sont déployées auprès des enfants de classes de CP en zones défavorisées principalement. Un dépistage individuel en milieu scolaire peut compléter les séances de sensibilisation collective. En 2021, 14 établissements d’Asnières-sur-Seine, Colombes et Villeneuve-la-Garenne situés en REP (Réseaux d’éducation prioritaire) ont bénéficié de ce programme soit 70 classes et 900 enfants.
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Bien qu’en progression, les taux de recours aux différents dépistages organisés sont toujours trop faibles dans le département et éloignés des recommandations internationales :
- Dépistage cancer du sein 56,8 % (+ 3 points vs 2020)
- Dépistage cancer colorectal 22,2 % (+ 5,3 points vs 2020)
- Dépistage cancer col de l’utérus 44,3 % (stable vs 2020)
Le partenariat entre la caisse et la structure territoriale de dépistage des cancers des Hauts-de-Seine se poursuivit avec :
Le dispositif de prise en charge du ticket modérateur des examens complémentaires après un dépistage (hors dépassement d’honoraires) pour l’ensemble des assurés n’ayant pas de complémentaire santé. L’envoi d’un email ou d’un courrier pour les assurées bénéficiant de la complémentaire santé solidaire en rappel de l’invitation au dépistage du cancer du sein.
Et depuis la rentrée 2021, au centre d’examens de santé, les consultants âgés de 50 à 74 ans sans médecin traitant se voient systématiquement remettre un kit pour le dépistage du cancer colorectal, les femmes se voient en plus prescrire si nécessaire une mammographie de dépistage.
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Ce service est conçu pour anticiper les besoins du patient liés à son retour à domicile après une hospitalisation et fluidifier le parcours hôpital-ville. Les principaux enjeux de Prado sont :
- de préserver la qualité de vie et l'autonomie des patients ;
- d'accompagner la diminution des durées de séjour à l'hôpital ;
- de renforcer la qualité de la prise en charge en ville autour du médecin traitant ;
- d'améliorer l'efficience du recours à l'hospitalisation en réservant les structures les plus lourdes aux patients qui en ont le plus besoin.
Initié sur les sorties de maternité, le service a été étendu aux sorties d'hospitalisation après chirurgie, après décompensation cardiaque et après exacerbation de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), vers les personnes âgées, vers celles victimes d’AVC et, conséquence de la pandémie, vers celles en post Covid-19.
2 800 personnes ont bénéficié de ce programme d’accompagnement.
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