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En 2020, la CPAM des Deux-Sèvres a joué un rôle majeur dans la lutte contre la pandémie avec la mise en place du Contact tracing. Elle a dû également adapter ses actions « classiques » en matière de prévention au contexte de la Covid-19.
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Contact tracing : une nouvelle mission au service de la population
« Tester, alerter, protéger » : ce sont les 3 piliers retenus dans le cadre de la stratégie de déconfinement présentée par le Premier ministre le 28 avril 2020 devant l’Assemblée Nationale. La nécessité d’identifier et d’isoler le plus rapidement possible, les personnes potentiellement malades et contagieuses en est la clé de voute. Objectif : casser les chaînes de contamination.
Le dispositif dit de « contact tracing » mis en place par l’Assurance Maladie, en un temps record, est inédit de par son organisation et son ampleur. Les équipes informatiques de la Caisse nationale ont développé un outil numérique « Contact Covid » pour l’identification et la prise en charge des personnes malades et des personnes contacts. En parallèle, dans toutes les caisses d’Assurance Maladie il a fallu créer et organiser un métier, celui d’enquêteur sanitaire.
Au sein de la CPAM des Deux-Sèvres, le pilotage de cette mission est assuré par le médecin responsable du Centre d’examens de santé. Cette plateforme a été dans un premier temps constituée des équipes médicale et administrative du centre d’examens, et de volontaires issus de tous les métiers (délégués de l’Assurance Maladie, conseillers informatique service, conseillers Assurance Maladie, chargés de prévention, agents d’accueil, assistantes de direction, etc.) et horizons (membres du personnel de la Mutualité Solidaire Agricole). Ils ont peu à peu été remplacés par des collaborateurs recrutés spécialement en contrat à durée déterminée.
La plateforme fonctionne 7 jours sur 7, et la supervision est organisée de façon tournante afin d’avoir en permanence un encadrement auprès des équipes.Concrètement, le médecin ou l’établissement de santé enregistrent le dossier du patient dans l’outil « Contact Covid ». Ils y notent également, avec l’accord du patient, les coordonnées des personnes de son entourage familial, amical, professionnel qui ont été en contact rapproché avec lui jusqu’à 2 jours avant le début des signes de la maladie. Les conseillers de l’Assurance maladie complètent, le cas échéant, l’identification des cas contacts et les appellent pour leur indiquer les règles à suivre (masque, tests, isolement).
Dans le contexte difficile qui a été celui des confinements successifs et de l’apparition de nouveaux variants, la CPAM des Deux-Sèvres s’est continuellement adaptée afin de faire évoluer ses moyens tant humains qu’organisationnels. Des équipes qui continuent d’assumer pleinement leur mission, essentielle pour enrayer l’épidémie. Une mobilisation qui donne tout son sens à notre mot d'ordre : "Fiers de protéger" !
Témoignage
Sophie Talon, secrétaire médico-sociale au centre d’examens de santé
“Il faut être bienveillant avec les personnes qu’on appelle. On peut se retrouver face à un refus vis-à-vis des tests. On doit alors réussir à leur faire comprendre qu’il faut qu’ils arrêtent cette chaîne de transmission. Il faut être pédagogue et arriver à les persuader que c’est important d’aller se faire tester et de se mettre à l’isolement.
Anne-Sandrine Heluin, directrice adjointe et référente locale contact tracing
“Convaincre quelqu’un qui a été en contact avec un cas positif sans pour autant être lui-même symptomatique, qu’il doit se confiner en arrêt de travail et se couper de toute vie sociale pendant quatorze jours, prend donc parfois du temps et nécessite du personnel
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Au printemps 2020, lors du premier confinement, le Centre d’examens de santé de la CPAM des Deux-Sèvres a été sollicité par l’Agence régionale de santé de Nouvelle Aquitaine pour réaliser une action de prévention auprès des communautés des gens du voyage.
Pour limiter la propagation du virus Covid-19, l’équipe médicale du Centre d’examens de santé a ainsi été missionnée auprès des communautés des gens du voyage, stationnées sur 11 aires du bassin niortais.
Objectif de cet accompagnement : sensibiliser sur les recommandations sanitaires, rappeler les règles du confinement, mais également mettre en œuvre des actions efficaces en cas de détection de cas positifs.
Cette action de terrain a été accueillie positivement par les différentes communautés. Très attachés à leur liberté de mouvement et habitués à vivre en communauté, les gens du voyage ont été durement impactés par le confinement. La considération et l’écoute active que l’équipe du Centre d’examens de santé a su témoigner auprès de cette population a permis d’atténuer leur sentiment d’isolement. -
Ce dispositif, proposé par l’Assurance Maladie, est destiné à favoriser l’intégration des jeunes de 16 à 25 ans en situation de précarité. Il répond à une volonté de les rendre acteurs de leur santé tout en leur donnant les clés pour être autonomes et à l’aise avec les démarches administratives.Sur le département, l’Assurance Maladie s’est associée aux Missions locales, à l’école de la seconde chance, aux Campus des métiers de Niort et Parthenay ainsi qu’à l’unité éducative et d’accompagnement de jour de la protection judiciaire de la jeunesse. Ces partenariats permettent de renforcer l’accompagnement des jeunes sur les plans administratif, social et médical.
Concrètement, les jeunes inscrits dans ce parcours bénéficient de séances d’information animées par le service prévention de la CPAM. Lors de ces ateliers, un conseiller de la caisse fait le point avec le jeune sur son dossier administratif en assurant, si nécessaire, une actualisation de ses droits. Il est également sensibilisé au bon usage des dispositifs proposés par l’Assurance Maladie pour un meilleur accès aux soins. Dans le cadre du parcours santé, le jeune peut bénéficier gratuitement d’un bilan de santé personnalisé proposé par le Centre d’examens de santé de la caisse.
Pour l’année 2020, 43 ateliers collectifs ont été organisés auxquels 265 jeunes ont participé au total. 427 mises à jour de droits ont été réalisées et 90 jeunes ont souhaité bénéficier d’un bilan de santé. -
L’Association Santé Éducation et Prévention sur les Territoires du Poitou (ASEPT), a inauguré en 2020 un partenariat innovant avec l’Union Nationale des Entreprises de Coiffure des Deux-Sèvres (UNEC), dans le cadre de la campagne mondiale de lutte contre le cancer du sein Octobre rose.L’ASEPT est une association unique en France et expérimentale. Elle a pour objectif de participer à l’amélioration de la santé des habitants du Poitou en développant des actions de prévention de proximité. Ses membres fondateurs sont la CPAM des Deux-Sèvres, la CPAM de la Vienne et la MSA Poitou.
Dans le cadre de leur partenariat et de l’opération Octobre rose, l’ASEPT et l’UNEC 79 ont initié une opération de sensibilisation des femmes au dépistage du cancer du sein. Les femmes constituent la majorité de la clientèle des salons de coiffure. L’objectif de cette collaboration est de profiter de ce lieu où les femmes prennent soin d’elles pour leur rappeler l’importance de prendre soin, aussi, de leur santé.
Tout au long du mois d’octobre, 50 salons de coiffure du département ont porté les couleurs d’octobre rose (affiches, t-shirts, masques de protection, flyers, etc.). Cela, afin de promouvoir le dépistage auprès de leurs clientèles, quel que soit leur âge, car toutes les femmes sont concernées par le cancer du sein.
L’ensemble des partenaires s’est réuni pour le lancement de l’opération, lors d’une conférence de presse. L’occasion de souligner l’importance du dépistage organisé au regard du contexte sanitaire inédit et de continuer la mobilisation avec des partenaires de proximité impliqués. -
En matière de santé, les jeunes présentent des besoins particuliers et rencontrent des difficultés spécifiques qui nécessitent des actions adaptées. L’Assurance Maladie a enrichi son offre de prévention et de promotion de la santé pour les jeunes de 16 à 25 ans.Par leur mode de vie, et en fonction de facteurs socio-culturels et/ou financiers, les jeunes sont exposés à divers risques pour leur santé. La prévention, le diagnostic et la prise en charge doivent être précoces pour éviter des conséquences peut-être irréversibles.
Sur la base de ces constats, l’Assurance Maladie a développé un programme d’éducation en santé qui s’articule autour de 4 thèmes : les conduites addictives, la vie affective et sexuelle, la santé mentale au sens large (anxiété, dépression, mal-être, stress, troubles du sommeil, violences) et la nutrition.
Ces thèmes sont abordés en réunions collectives, animées par les professionnels de santé du centre d’examens de santé de la CPAM des Deux-Sèvres.
Cette action est réalisée en partenariat avec les missions locales du département et l’école de la deuxième chance. Les partenaires prennent en charge la constitution du groupe et veillent à sa cohésion, condition indispensable au bon déroulement des séances. Au préalable, le service prévention de la caisse d’Assurance Maladie va à la rencontre des jeunes pour leur présenter le dispositif. C’est également le moment où le groupe choisit le thème qui sera abordé en séance.
Compte tenu de la crise sanitaire, une seule réunion a pu être organisée fin décembre 2020. Elle a permis d’accueillir 5 jeunes autour des thématiques « nutrition et activité physique ».
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