Se renouveler pour mieux préserver la santé de chacun
- Accueil
- Prévention en santé
Pour préserver la santé de tous, l’Assurance Maladie enrichit et fait évoluer ses offres de prévention en permanence. En 2020, elle a repensé ses actions récurrentes pour les adapter au contexte de crise sanitaire et a proposé des solutions inédites à de nouveaux publics.
dossier
Vaccination antigrippale : une approche revue pour s’adapter à la crise sanitaire
Chaque année à l’automne, l’Assurance Maladie déploie un large dispositif d’information pour encourager les personnes fragiles et les professionnels de santé à se faire vacciner contre la grippe. En 2020, la campagne de vaccination et le dispositif de mobilisation des assurés qui l’accompagne ont été adaptés pour anticiper un scénario dangereux : la circulation simultanée des virus de la grippe et de la Covid-19 sur le territoire français.
La grippe touche entre 2 et 8 millions de personnes chaque année. Durant l’hiver 2019-2020, elle a causé quelques 65 000 passages aux urgences et plus de 10 000 hospitalisations pour syndrome grippal. Pour protéger la population contre ce virus plus dangereux qu’on ne le croit, l’Assurance Maladie adresse chaque année un bon de prise en charge à plus de 13 millions d’assurés éligibles à la vaccination1, pour les inviter à se faire vacciner gratuitement : les personnes âgées de plus de 65 ans et celles atteintes de certaines maladies chroniques, mais aussi certains professionnels de santé libéraux. Grâce à cette mobilisation annuelle, la couverture vaccinale progresse, avec notamment une hausse pendant la saison 2019/2020 : 7 millions de personnes vaccinées, soit + 13 % par rapport à l’année précédente.
1 Selon les recommandations de la HAS.
En 2020, la possible co-circulation des virus de la grippe et de la Covid-19, très dangereuse notamment pour les personnes fragiles, a amené les autorités sanitaires à repenser l’accès au vaccin contre la grippe. C’est ainsi qu’entre le lancement de la campagne, le 13 octobre et la fin décembre, la vaccination antigrippale a été réservée exclusivement aux patients à risque, conformément à l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS) du 20 mai 2020. Pour se protéger et protéger leur patientèle, les professionnels de santé en contact avec ces patients étaient bien sûr eux aussi prioritaires dès le démarrage de la campagne de vaccination.
Dynamisée par une forte demande, la campagne a démarré très fort et en un mois, plus de 7,5 millions de doses avaient déjà été dispensées, soit plus que pendant toute la durée de la campagne précédente. La tendance s’est confirmée dans les mois suivants et plus de 55,8 % de la population à risque a été vaccinée lors de cette campagne (+ 8 points par rapport à 2019-2020). Chez les + de 65 ans, la couverture vaccinale est passée de 52 % à 59,9 %. En cette période de pandémie, l’application des gestes barrière, la distanciation sociale et la couverture vaccinale font partie des facteurs retenus par Santé 2 pour expliquer l’absence d’épidémie de grippe saisonnière sur la saison 2020-2021 : seul un nombre très limité de virus grippaux a été détecté par les différents dispositifs de surveillance et aucun cas d’admission en réanimation pour cause de grippe n’est à déplorer.
2 Dans le cadre de ses missions de surveillance, Santé publique France analyse les données de la grippe issues de son réseau de partenaires et publie des indicateurs sur son site internet. Voir le Bulletin épidémiologique grippe, Bilan préliminaire. Saison 2020-2021.
La campagne de communication qui, chaque année, sensibilise le grand public à la vaccination contre la grippe, a elle aussi été revue à la lumière de la crise sanitaire. Plus encore que les années précédentes, l’Assurance Maladie et ses partenaires, le ministère des Solidarités et de la santé, Santé publique France et la Mutualité sociale agricole (MSA) se sont attachés à toucher en priorité les personnes à risque. Pour cela, un message clé s’adressait spécifiquement à elles pour leur rappeler leur fragilité : « Nous ne sommes pas tous égaux face aux virus » (voir spot vidéo ci-dessus). Concomitamment à cette campagne, l’Assurance Maladie a diffusé une communication dédiée aux « gestes barrière » contre les virus de l’hiver et la Covid-19. Cette double communication lui a permis de faire passer des messages forts à l’ensemble de ses publics : les gestes barrières, valables pour tous et la vaccination contre le virus de la grippe (réservée aux plus fragiles dans un premier temps) se renforcent mutuellement et forment un bouclier sanitaire puissant contre la grippe.
Témoignage
Christian Basuyau, chargé de projets sur l’accès aux droits et à la santé à la CPAM de Roubaix-Tourcoing
“Chaque année, la CPAM de Roubaix-Tourcoing met en place différentes actions de sensibilisation autour de la vaccination antigrippale et des gestes barrière : points d’informations, ateliers dans les centres sociaux et les centres communaux d’action sociale (CCAS), animations dans les écoles, les garderies…
Cette année, les restrictions sanitaires ont rendu la sensibilisation des personnes de plus de 65 ans particulièrement difficile ; elles étaient en effet isolées pour certaines d’entre elles, et non-utilisatrices des solutions de visioconférence. Pour les atteindre, nous avons travaillé main dans la main avec les mairies et les CCAS : nous avons saisi l’opportunité des portages de repas à domicile pour faire passer des messages par l’intermédiaire des personnes qui se déplacent chez les personnes âgées. Plus de 2 300 d’entre elles ont reçu des informations sur la vaccination contre la grippe de cette façon.
Pour toucher les autres publics, nous nous sommes installés dans les centres de dépistage de Covid-19, et, le protocole sanitaire nous y autorisant, nous avons maintenu les interventions en milieu scolaire.
« L’effet Covid » s’est fait nettement ressentir chez tous nos publics : les personnes âgées étaient particulièrement réceptives à la vaccination antigrippale, et son intérêt prenait largement le pas sur la crainte des effets secondaires, parfois bloquante chez certains. De leur côté, les enfants aussi se sont montrés très attentifs aux gestes barrière et notamment au lavage des mains. Les ateliers ont été l’occasion de répondre à leurs nombreuses questions sur les virus en général et sur la Covid-19 en particulier.
À lire aussi
Cliquez sur les faits marquants pour les déployer
-
Le phénomène de report et d’annulation des consultations médicales observé pendant la première vague de l’épidémie de Covid-19 a eu parfois des conséquences lourdes sur la santé des assurés. C’est pour éviter que cette situation ne se reproduise que l’Assurance Maladie, le ministère des Solidarités et de la santé et Santé publique France se sont mobilisés pour inciter la population à continuer à se soigner pendant la crise sanitaire.
Sur la période du premier confinement au printemps, Santé publique France a noté une baisse des hospitalisations pour accident vasculaire cérébral (AVC) jusqu’à - 27 % et infarctus du myocarde (jusqu’à - 40 %). En parallèle, l’agence a observé une hausse des complications et des décès à l’hôpital liés à ces deux pathologies. En cause sans doute, même si le lien est difficile à établir de façon scientifique : la prise en charge plus tardive de ces urgences. C’est pour éviter de tels cas de figure dramatiques qu’à l’heure de la 2e vague de l’épidémie à l’automne, les autorités de santé dont l’Assurance Maladie se sont mobilisées pour rappeler l’importance de continuer à se soigner. Avec une cible particulière : les patients fragiles en raison d’une maladie chronique, de leur âge ou d’une grossesse. La campagne d’information lancée le 16 novembre par le ministère des Solidarités et de la santé, l’Assurance Maladie et Santé publique France rappelle ce message essentiel : « Pendant l’épidémie, quels que soient vos problèmes de santé, faites-vous soigner ». Pour encourager les assurés à le faire, la campagne met aussi l’accent sur les aspects pratiques : on peut se soigner en restant chez soi grâce à la téléconsultation (prise en charge à 100 %, sans avance de frais) ou bien se déplacer en cabinet, centre de santé ou établissement de soin, lesquels sont équipés et organisés pour éviter tout risque de contamination.
En relais de cette campagne diffusée à la télévision et à la radio du 16 novembre au 6 décembre, l’Assurance Maladie a sensibilisé ses plus de 67 millions d’assurés via différentes actions d’information : une newsletter ameli&vous diffusée à 18 millions de personnes et des messages spécifiques par e-mail et par courrier postal pour les personnes en affection de longue durée (ALD), âgées de 65 ans et plus et les femmes enceintes.
-
Lancées en 2017 puis en 2019, les deux premières vagues de la campagne de communication de l’Assurance Maladie sur la lombalgie ont porté leurs fruits : 8 Français sur 10 (77 %) savent désormais que, contrairement aux idées reçues, lorsqu’on a mal au dos, il faut maintenir une activité physique. Pour poursuivre ce travail de sensibilisation, la campagne a été relancée en 2020.
Entre 2017 et 2020, la proportion de personnes conscientes de la nécessité de bouger pour lutter contre la lombalgie a progressé de 21 points pour atteindre 77 %. En 2020, dans un contexte où le manque d’activité lié aux confinements et les mauvaises postures adoptées en télétravail ont pu faire apparaître ou s’aggraver des cas de lombalgies, l’Assurance Maladie a relancé sa campagne « Mal de dos : le bon traitement, c’est le mouvement. »
Les messages ont été adaptés pour ne mettre en avant que des activités compatibles avec la distanciation sociale, mais le concept reste inchangé : il s’agit de montrer que notre quotidien regorge d’opportunités de rester en mouvement. Les spots TV et affiches déclinés pour la campagne mettent donc en scène des activités simples de tous les jours comme autant de façons de remédier au mal de dos.
En 2020, l’accent a également été mis sur la coordination entre les acteurs dans la prise en charge de la lombalgie. Le rôle des professionnels de santé impliqués a été illustré par des interviews vidéo diffusées sur ameli.fr. Un volet lombalgie a par ailleurs été ajouté à l’application mobile gratuite ameli Mémo, qui s’adresse aux médecins généralistes.
Enfin, pour accompagner les personnes souffrant de lombalgie, l’Assurance Maladie a lancé en 2017 une application gratuite de coaching : Activ’Dos. Activ’Dos propose des exercices et un suivi personnalisé de l’activité physique de l’utilisateur, afin de l’encourager à maintenir et développer sa santé lombaire. L’application a dépassé la barre des 500 000 téléchargements en mai 2020, à la fin du premier confinement, et a atteint les 570 000 téléchargements en fin d’année.
-
Depuis 2013, les mineures de 15 ans et plus pouvaient bénéficier de la prise en charge intégrale des frais liés à leur contraception. La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 a supprimé cette notion d’âge minimal.
Dès 2013, les contraceptifs sont pris en charge pour les mineures de plus de 15 ans. La délivrance comme la prise en charge de ces contraceptifs sont protégées par le secret, afin que les jeunes filles puissent, si elles le souhaitent, avoir recours à la contraception sans que leurs familles en soient informées. 3 ans plus tard, en 2016, cette prise en charge s’élargit aux actes et consultations liés à la contraception, et les mineures de plus de 15 ans bénéficient dès lors de la dispense d’avance des frais. En 2020 enfin, le décret publié au journal officiel du 27 août l’entérine : l’âge minimum fixé pour les dispositions de 2016 est supprimé et toutes les jeunes filles mineures peuvent désormais, sans avance de frais, bénéficier d'une prise en charge à 100 % par l'Assurance Maladie de leur contraception. Cette mesure s’applique aux consultations de médecins ou de sages-femmes, aux examens biologiques, aux médicaments ainsi qu’aux dispositifs contraceptifs.
L’extension de la prise en charge à 100 % à toutes les mineures vient en réponse à un rapport publié en 2015 par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas). Il soulignait l’ambiguïté dans laquelle se trouvaient les mineures de moins de 15 ans susceptibles d’avoir besoin d’une contraception, et le fait que, 2 ans après sa mise en place, ce dispositif restait très confidentiel. À ces constatations se sont ajoutées les données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la sexualité des jeunes scolarisés, qui ont également incité les parlementaires à élargir les rangs des bénéficiaires de ce droit :
- chaque année, près de 1 000 jeunes filles de 12 à 14 ans sont enceintes en France et parmi ces grossesses, 770 se concluent par une interruption volontaire de grossesse ;
- une prise irrégulière de la contraception, notamment en raison de difficultés financières d'accès, est une des causes majeures des grossesses non désirées ;
- les mineures dont le premier rapport sexuel a lieu à l'âge de 13 ans utilisent moins la contraception que celles dont le premier rapport sexuel a lieu à l'âge de 15 ans.
-
L’entretien prénatal précoce est un rendez-vous important pour les futurs parents. Depuis le 1er mai 2020, il fait partie des rendez-vous obligatoires du suivi de grossesse.
Proposé dès le 4e mois de grossesse, l’entretien prénatal précoce est utile à plusieurs titres : la sage-femme ou le médecin qui le mène fait le point sur la santé globale de la femme enceinte et sur le projet de naissance, mais cherche aussi à repérer les éventuelles difficultés rencontrées par les futurs parents. Le cas échéant, un accompagnement adapté peut leur être proposé. L’entretien prénatal précoce s’ajoute désormais aux 7 consultations prénatales déjà obligatoires. Il fait à ce titre l’objet d’une prise en charge à 100 % sans avance de frais par l’Assurance Maladie.
Cette mesure répond à différents enjeux. Le premier est d’augmenter le recours à l’entretien prénatal : moins de 30 % des femmes déclaraient en avoir bénéficié en 2016 (selon l’Enquête nationale périnatale, rapport 2016). Il s’agit aussi de développer les offres de prévention et d’accompagnement sur la période de la vie dite des « 1 000 premiers jours », qui sont déterminants pour la santé future de l’enfant. Cet objectif découle de la stratégie nationale de santé pour la période 2018-2022 et au plan Priorité prévention.
-
Dans le cadre de son travail, 1 salarié sur 3 est exposé à un produit chimique qui peut affecter sa santé. Pour aider les entreprises confrontées à ce risque à protéger leurs salariés, l’Assurance Maladie - Risques professionnels a lancé en février 2020 Risques Chimiques Pros, une solution en ligne adaptée du programme de prévention national préexistant et qui leur permet de mettre en place une démarche de prévention pérenne.
Les risques chimiques sont le résultat de l’exposition ou de l’utilisation d’un ou plusieurs produits chimiques dangereux. Omniprésents, les produits chimiques passent encore parfois inaperçus sur les lieux de travail. Ainsi, le nombre de cancers professionnels a quadruplé en 20 ans et les risques chimiques représentent la 2e cause de maladie professionnelle en France1.
1 Donnée 2019
Le site Risques Chimiques Pros permet aux employeurs de passer à l’action pour protéger la santé de leurs salariés et réduire les impacts de ces risques sur leur activité économique. L’offre comprend :
- un espace privé qui permet aux entreprises de suivre un parcours de prévention en quatre temps avec des actions à mener à chaque étape ;
- des outils d’aide à la prévention : évaluation des risques chimiques, fiches d’aide au repérage et à la substitution des produits cancérogènes et conseils de prévention.
Des aides financières sont également proposées aux entreprises de moins de 50 salariés pour les aider à investir dans des équipements destinés à prévenir les risques chimiques.
-
La BPCO entraîne une gêne respiratoire due au rétrécissement progressif des bronches et à leur obstruction. Le tabagisme (actif ou passif) est le principal facteur de risque pour cette pathologie fréquemment associée à d’autres troubles ou maladies. Sous-diagnostiquée, elle passe souvent inaperçue et se traduit, pour les patients, par une prise en charge sous-optimale et/ou des soins trop tardifs.
Pour améliorer la prise en charge des patients qui souffrent de BPCO, la HAS et la Cnam ont défini un parcours et mis en ligne des outils à destination des professionnels de santé :
- le guide « Parcours de soins », qui décrit les points clés de l’accompagnement des patients, de la prévention de la maladie à la fin de vie. Ce guide accorde une place importante au dépistage de la BPCO, notamment via la surveillance du tabagisme chez les personnes à risque. Il souligne par ailleurs la nécessaire coordination des professionnels pour le bon suivi des patients tout au long de leur vie ;
- 10 messages courts qui constituent un « mémo » sur les traitements de la BPCO.
Ce parcours de soins est le premier d’une série d’une dizaine de parcours élaborés dans le cadre de Ma santé 2022 et consacrés à différentes maladies chroniques : l’obésité, le syndrome coronarien chronique et la maladie rénale chronique font ainsi également l’objet de travaux entre la HAS et la Cnam.
-
Partenaire de l’opération #MoisSansTabac, l’Assurance Maladie s’est fortement mobilisée pour réaliser cette 5e édition malgré la crise sanitaire.
Les caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) ainsi que les caisses générales de sécurité sociale (CGSS) de La Réunion, de la Martinique et de la Guadeloupe ont mobilisé leurs équipes et leurs partenaires pour répondre, comme chaque année depuis 5 ans, à l’appel à projets financé par le fonds de lutte contre les addictions aux substances psychoactives. En dépit du contexte sanitaire, près de 300 initiatives d’aides concrètes à l’arrêt du tabac - consultations individuelles, ateliers d’aide au sevrage tabagique - ont pu être maintenues grâce aux efforts conjoints des organismes de l’Assurance Maladie et des porteurs de projet, notamment via l’organisation de visioconférences.
Pour cette 5e édition par ailleurs, l’application Tabac info service a fait peau neuve. Cette application, qui accompagne gratuitement les candidats à l’arrêt de la cigarette depuis 2016, a été entièrement refondue, en collaboration avec Santé publique France. Elle s’est dotée d’un nouveau graphisme, de nouvelles vidéos sur la grossesse et la contraception, et surtout d’un accès plus ouvert, sans la nécessité de créer un compte. Le lancement de cette nouvelle version a généré un pic de téléchargements : pendant les 15 jours suivant la mise à disposition sur les stores, le 26 septembre 2020, les téléchargements ont été multipliés par deux par rapport à l’année précédente. L’application compte aujourd’hui au total 560 000 utilisateurs pour 1,3 million de téléchargements.
L’opération #MoisSansTabac 2020 a rassemblé plus de 125 000 fumeurs prêts à relever le défi d’arrêter la cigarette en novembre. Lancé en 2016, #MoisSansTabac s’inscrit dans le programme national qui vise à faire baisser le tabagisme en France. Conjointement à des mesures fortes comme l’augmentation du prix du paquet ou le remboursement des substituts nicotiniques, l’opération a concouru à la baisse historique enregistrée entre 2016 et 2018 avec 1,6 million de fumeurs en moins.
Youtube est désactivé. Autorisez le dépôt de cookies pour accéder au contenu