Gestion de la crise sanitaire

A partir du 17 mars à midi, date et heure du début du confinement de la France prononcé par l’Etat, les collaborateurs de la DRSM ont été invités à télétravailler.

La majorité des salariés de la DRSM n’ayant jamais réalisé de télétravail conventionnel, c’est dans un contexte très particulier justifié par la crise sanitaire que les collaborateurs ont démarré le télétravail dès que possible. Leurs coordonnées personnelles ont été laissées à la direction pour communiquer en l’absence de réseau Assurance Maladie, le temps de mettre en place les nouvelles modalités de télétravail et les outils de communication à distance.

Ainsi, le service informatique a paramétré 110 ordinateurs portables en un temps record de quelques jours et équipé ainsi 47 % des salariés de la DRSM en matériel pour télétravailler. En plus d’un poste informatique, les télétravailleurs disposaient d’un compte dit « VPN » permettant d’accéder à distance, au réseau de l’Assurance Maladie de manière sécurisée. Afin d’équiper le plus grand nombre et permettre une souplesse d’organisation des plages de travail, certains comptes VPN ont dû être partagés par deux collaborateurs, charge à eux de s’organiser pour se connecter sur des périodes différentes. Lors la première semaine du PCA, en vue de préparer le confinement, le service informatique a également développé un outil d’aide à l’assistance à distance des télétravailleurs. Cet outil est devenu un véritable portail pour utiliser les applications nationales et locales avec des modules applicatifs spécifiques à la gestion de la crise sanitaire.

Pour pouvoir assurer une continuité de service en télétravail et garantir la non rupture des droits des assurés, 4 % des collaborateurs ont été appelés à exercer sur site, certaines activités de production indispensables et non réalisables à distance, comme la dématérialisation des courriers entrants.

Parallèlement, les nouvelles modalités de travail à distance ont conduit au développement d’outils de visioconférence, ou encore d’applications mobiles multiplateformes fournissant un système de messagerie instantanée et permettant de communiquer en groupes.

Un site extranet a également été déployé pour permettre à ceux non connectés au réseau de l’Assurance Maladie, d’être informés de la communication interne et des newsletters #GARDONSLELIEN diffusées lors des périodes de confinement ou de mesures exceptionnelles de travail.

Pour accompagner et mettre en œuvre la stratégie gouvernementale de déconfinement à compter du 11 mai 2020, les équipes de l’Assurance Maladie ont fait preuve d’une réactivité et d’une mobilisation sans précédent en assurant le contact tracing 7 jours sur 7.

Le Service médical s’est adapté continuellement durant l’année 2020 pour faire évoluer les moyens tant humains qu’organisationnels, alloués au traçage des chaines de contamination pour la gestion de la crise sanitaire. 120 collaborateurs du Service médical se sont ainsi portés volontaires pour contribuer, en parallèle de leurs activités, à cette mission clé de santé publique qui consiste à identifier et appeler au plus vite tous les patients diagnostiqués positifs à la Covid-19 et leurs cas contact, pour les informer de la conduite à tenir afin de casser les chaînes de contamination du virus.

Dans un premier temps, en plus de l’appui médical nécessaire pour la gestion de personnes positives à la Covid-19 (relations avec les professionnels de santé, arrêts de travail pour isolement, gestion des données médicales dans le système d’information…), le Service médical a apporté un soutien aux plateformes administratives gérées par les Caisses primaires, en participant au tracing des cas contacts.

En septembre 2020, l’augmentation importante du nombre de cas Covid conduit les DRSM à mettre en place, dans l’urgence, une plateforme de service Contact Tracing régionale, mobilisant dans des délais contraints, l’ensemble des équipes des services supports.

Le service ressources humaines a ainsi procédé au recrutement de 38 téléconseillers contact tracing en CDD pour renforcer les équipes volontaires sur le dispositif. Les services logistique et informatique se sont mobilisés pour installer deux plateformes, l’une à Angers, sur le site de l’échelon local, et l’autre à Nantes. Ne disposant pas de surface suffisante dans les locaux de la CPAM de Loire-Atlantique qui accueille l’échelon local, la DRSM a conclu avec l’Etat une convention d’occupation d’un plateau de bureaux au sein de la Maison d’administration nouvelle de la métropole Nantaise, qu’il a fallu aménager en quelques jours.