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La synergie médico-administrative de la gestion du risque : optimisation de la gouvernance

Dans le cadre de l'axe 7 de Rénov'GDR, ont été posés les principes d'évolution de l'organisation de la coordination régionale de la GDR, tant au niveau régional que local.

Ces principes organisationnels, sous l'égide du DCGDR et du DCGDR délégué, constituent un levier pour améliorer l'efficience et l'efficacité des actions de GDR.

Ils ont pour objectifs de :

renforcer la synergie médico-administrative, les effectifs de la cellule et son pilotage,
réduire les coûts de coordination,
fluidifier les échanges et la coordination des actions entre les différents pôles thématiques.

La cellule médico-administrative, co-pilotée par le directeur adjoint de la DCGDR et le MCRA GDR du Service médical, est composée de compétences :

administratives (issues de la DCGDR et du Service médical),
médico-odonto-pharmaceutiques,
d’exploitation et d’analyse de données. Afin de respecter le secret médical, les statisticiens de la DCGDR ont été mis à disposition fonctionnelle du MCRA GDR via une convention ad hoc.

Des représentants des CPAM ou des ELSM peuvent être pilotes ou contributeurs des pôles.

Les pôles thématiques sont au nombre de sept :

actes et prestations,
pertinence et parcours de soins,
produits de santé - LPP et biologie,
prévention,
offre et coordination des soins,
contrôle - lutte contre la fraude,
numérique en santé.

Ils proposent notamment des actions dans le cadre du plan d'actions régional (PAR).

Cette organisation a été mise en place en PACA et en Corse.

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En termes d'efficacité

Dans le cadre d'un surcroît d'activité et du remplacement de personnels administratifs absents, l'organisme a mis à disposition :
- 81 CDD PA (traceurs compris) pour une dépense de 893 373 €,
- 70 intérimaires (traceurs compris) pour une dépense de 1 071 777 €.
Ces mesures ont permis d'assurer la performance collective dans un contexte contraint.

Par ailleurs, afin de favoriser l'attractivité de l'emploi et la valorisation de la fonction managériale des praticiens-conseils, la mise en œuvre de l'avenant à la convention collective des PC a constitué un fait marquant.

En termes d'efficience

En 2022, 6 ateliers permettant l'expression collective des salariés ont été mis en place dans 4 échelons locaux. Ils ont abouti à 13 propositions, notamment liées à l'organisation de l'activité.

Dans le cadre de la politique de rémunération, différentes mesures salariales ont permis d'accompagner la performance collective :
- un supplément d’intéressement de 200 euros maximum par collaborateur a été un élément de rétribution supplémentaire.
- l’augmentation du taux RMPP a permis de rétribuer l’accroissement des compétences professionnelles mises en œuvre dans les emplois pour près de 45 % du personnel administratif et près de 31 % des praticiens-conseils.
- le déplafonnement des niveaux, avec la modification des coefficients maximaux des grilles de qualification, ré-ouvre des perspectives d’attribution de points de compétence pour des collaborateurs qui étaient déjà au coefficient maximum. De ce fait, le développement des compétences continue à être valorisé pour l’ensemble des salariés.
Dans le cadre de la loi sur le pouvoir d'achat, un dispositif de rachat RTT des personnels hors forfait a été mis en œuvre. Ainsi, une centaine de collaborateurs ont pu bénéficier d'un rachat de 573 jours.

En termes de responsabilité sociétale des organisations (RSO)

La DRSM PACA-Corse a accompagné le développement des compétences de ses salariés avec la mise en œuvre d'actions de formation pour 94 % de ses collaborateurs, représentant un coût pour l'organisme de 107 000 €.

Des actions ciblées sur les "soft skills" (compétences douces) ont été menées dans le cadre d'une dizaine d'ateliers de co-développement.

Après la mise en place de la prime de tutorat, la prime de formateur à titre accessoire, instaurée en 2022, prend en compte l'implication du formateur interne. Cette prime a permis de valoriser et reconnaître les activités de 22 formateurs internes.

Dans la continuité du télétravail protocolaire, déployé en 2022 auprès de 506 salariés, le forfait mobilité durable mis en œuvre s'inscrit dans les engagements RSO de la DRSM. Cette mesure vise à encourager les comportements éco-citoyens des collaborateurs. Ainsi, une trentaine de salariés ont pu en bénéficier, pour un montant total de 9 958 €.

Ces différents éléments ont concouru à l'accroissement de la motivation individuelle et collective avec, in fine, un impact positif sur la qualité du service rendu aux usagers, qui demeure un des axes majeurs de notre politique au travers de la Convention d'objectifs et de gestion (COG) et des Contrats pluri-annuels (CPG) qui en découlent.
En 2022, les principes du guide national d’aménagement des échelons locaux du Service médical se sont concrétisés avec deux rénovations immobilières : Marseille/Valmante et Nice Pessicart.

Dans le cadre de projets immobiliers de grande ampleur, ce guide vise à engager des actions en faveur de la sobriété énergétique intégrant des économies de coûts liées aux occupations des locaux. Ce guide sert également de prémices dans un usage plus efficient des surfaces occupées, impactées par le développement massif du télétravail.

Le guide national d'aménagement des locaux du Service médical préconise notamment :
- les mutualisations de bureaux de personnel administratif et de praticiens-conseils en back-office,
- la rationalisation des espaces de travail,
- la mise à disposition de bulles de confidentialité,
- le partage des espaces d’attente des assurés entre le Service médical et la Caisse primaire.
Zoom sur la "bulle de confidentialité"

“

Il s'agit d'un espace clos, intégré à la zone sécurisée des bureaux de back-office permettant de s'isoler, seul ou à 2. Il est essentiellement destiné pour permettre au praticien-conseil de conduire des entretiens confraternels ou de réaliser des téléconsultations.