Garantir l'accès aux droits et favoriser l'accès
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Faciliter l’accès aux droits et aux soins est fondamental pour l’Assurance Maladie. Cet accompagnement se décline notamment à travers des partenariats et des actions sur-mesure à destination des publics spécifiques : personnes défavorisées, jeunes, personnes en risque de désinsertion professionnelle…
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Tous les ans la politique et les orientations de l’Action Sanitaire et Sociale sont adaptées au contexte socio-économique du département.
En 2022, le Conseil a validé l’ajout des aides ci-dessous :
- Le financement de bilan de capacité fonctionnelle auprès de l’IRR de Nancy destiné aux assurés en risque de désinsertion professionnelle,
- La prise en charge de dette de mutuelle sur les participations financières de droit à la complémentaire santé solidaire à destination des assurés n’ayant pas pu bénéficier d’un accompagnement attentionné leur évitant ainsi de se voir refuser le bénéfice d’un nouveau droit pendant deux ans,
- Sur proposition de la Caisse Nationale, le financement de projets individuels ou collectifs de vacances adaptées, notamment pour les établissements accompagnant les personnes en situation de handicap ainsi que des formations à destination des aidants sur l’accès aux droits des personnes et sur l’accompagnement.
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En 2022, la Mission Accompagnement Santé a enregistré 959 détections dont 551 ont aboutis à la réalisation de soins.
Si les profils des personnes qui renoncent aux soins restent globalement les mêmes que l’année précédente, on observe néanmoins une légère augmentation de la part des hommes (+9.7%) ainsi que des personnes sans emploi (+7%).
Les personnes seules sont toujours surreprésentées avec 50 % des renonçants et le public jeune à l’inverse reste en retrait des accompagnés représentant seulement 8% des renonçants.
Les soins renoncés les plus fréquents sont l’accès à un spécialiste, les soins dentaires prothétiques et l’accès à un généraliste. Sur ce dernier point, la MISAS s’est vue confier, depuis le début de l’année, la tâche d’aider les personnes à la recherche d’un médecin traitant. Ainsi, ce sont environ 50 personnes qui ont pu bénéficier de cet accompagnement et in fine accéder à un médecin traitant.
61% des détections sont issues des services internes à l’Assurance Maladie (31% proviennent des lignes de front office et 30% des services métiers). Nous noterons une belle évolution des détections issues du Service Social et du Service Médical avec une augmentation égale de 4%. Les détections des partenaires sociaux externes sont en quant à elles en recul de 2% par rapport à l’année précédente.
Fin d’année 2022, la CPAM des Vosges a signé une convention de participation au financement d’une action de Prévention de la Désinsertion Professionnelle avec l’Institut Régional de Réadaptation (IRR) – Centre Louis Pierquin de Nancy – Groupe UGECAM. .
L’objectif de ce partenariat est de repérer le plus précocement possible des salariés dont l’état de santé présente un risque de désinsertion professionnelle en leur proposant un accompagnement par l’IRR et notamment la réalisation d’un bilan de leurs capacités fonctionnelles. Ce bilan est prescrit par le médecin traitant et est réalisé sur une journée à Nancy. Il est financé sur les fonds de l’Action Sanitaire et Sociale de la CPAM. Le patient va bénéficier d’un plateau technique de pointe et d’une équipe de rééducation adaptée tels que des médecins spécialistes en médecine physique et de réadaptation, ergothérapeutes, …
Les Délégués de l’Assurance Maladie ont promu ce dispositif auprès d’une soixantaine de médecins généralistes du département. Ces derniers ont repéré quelques patients éligibles et les ont orientés vers le centre. Ce sont un peu plus d’une vingtaine de patients qui ont pu bénéficier de cette prestation.
A l’issue de cette première expérimentation, le bilan est très positif :
- l’IRR salue la qualité et surtout la pertinence des premiers patients adressés par les médecins,
- les patients ont de réelles chances d’être maintenus dans un emploi s’ils suivent les recommandations formulées suite au bilan
- les médecins généralistes sont mieux informés sur les capacités fonctionnelles de leurs patients et savent ainsi mieux les accompagner et les orienter.
L’expérimentation devrait donc se poursuivre en 2023 avec pour objectif d’engager davantage de médecins généralistes dans le dispositif et donc de permettre à plus de patients vosgiens de bénéficier de cette prise en charge particulièrement qualitative.