Se renouveler pour mieux préserver la santé de chacun
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Protéger la santé de tous et aider chacun à se prémunir au mieux contre les risques auxquels il est exposé, tel est l’objectif des dispositifs de prévention mis en place par l’Assurance Maladie d’Ille-et-Vilaine. Des approches sur mesure sont développées pour aller vers les publics les plus fragiles ou éloignés des soins. Zoom sur quelques actions de prévention.
dossier
L’examen de prévention en santé au Centre d’examens de santé
Bouleversée par la pandémie de la COVID-19, l’activité du Centre d’examens de santé a singulièrement évolué au printemps 2020.
L’examen de prévention en santé est destiné en priorité aux personnes de plus de 16 ans éloignées du système de soins et en situation de précarité qui ne bénéficient pas d'un suivi médical régulier réalisé par le médecin traitant, ni des dispositifs d'offre de prévention organisée comme les dépistages des cancers par exemple. En 2020, les actions traditionnelles de réalisation des examens de prévention en santé (EPS), d’éducation thérapeutique du patient et d’éducation en santé, ont été provisoirement suspendues en mars pour reprendre progressivement en juin. Afin de respecter les mesures sanitaires préconisées dans le cadre de la COVID-19, seules les personnes de 16 à 65 ans ont été reçues.
Pourquoi réaliser un bilan de prévention en santé ?
Comment se déroule le bilan de prévention en santé ?
Les chiffres-clés du bilan de prévention en santé ?
Trois canaux de contact
Les inscriptions sont désormais possibles par trois canaux : par téléphone et par mail pour les 3 sites (Rennes, Saint-Malo et Redon) et par le biais du site Doctolib.fr pour le site de Rennes.
Toutes les informations sont sur le site ameli.fr
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POURQUOI RÉALISER UN BILAN DE PRÉVENTION EN SANTÉ
- Faire le point sur sa santé en individuel : approche globale médicale et éducative en proposant le cas échéant une offre complémentaire d'éducation en santé en collectif.
- Bénéficier d'actions de dépistage s'appuyant sur les recommandations actuelles, les facteurs de risque et le suivi médical.
- Bénéficier d'orientations dans le système de santé en lien avec le médecin traitant, et au regard des préconisations de l'EPS pour des prises en charge médicales et/ou éducatives.
- S'inscrire ou se réinscrire dans un parcours de soins coordonnés par le médecin traitant.
COMMENT SE DÉROULE LE BILAN DE PRÉVENTION EN SANTÉ
- Entretien avec le médecin - Commentaires des résultats et examen médical.
- Examens paramédicaux* - Tension artérielle, spirométrie, électrocardiogramme...
- Examen bucco-dentaire
- Petit-déjeuner
- Examens biologiques* - À jeun
*Examens personnalisés en fonction du profil et des facteurs de risque de la personne
LES CHIFFRES-CLÉS DU BILAN DE PRÉVENTION EN SANTÉ
- 4 452 personnes ont été reçues au CES en 2020
- 2 384 personnes ont réalisé un bilan de santé au CES pour la première fois, soit 61,35 %
TROIS CENTRES D'EXAMENS DE SANTÉ EN ILLE-ET-VILAINE
- Saint-Malo : 10 avenue Jean-Jaurès 35400 Saint-Malo - 02 23 44 00 44 - ces.stmalo.cpam-rennes@assurance-maladie.fr - Ouvert le jeudi de 8h45 à 16h45
- Rennes : 3 place du Colombier 35000 Rennes - 02 23 44 00 44 - ces.cpam-rennes@assurance-maladie.fr - Ouvert du lundi au vendredi de 8h45 à 16h45
- Redon : 2 rue du docteur Lagrée 35600 Redon - 02 23 44 00 44 - ces.redon.cpam-rennes@assurance-maladie.fr - Ouvert du lundi au vendredi de 8h45 à 16h45
Fermetures annuelles : pont de l'ascension, 3 semaines en août, entre Noël et le jour de l'an
L'accès aux droits et aux soins
Une vigilance particulière est portée par les équipes du CES sur l'entrée dans le parcours de soins.
Le choix du médecin traitant fait partie des objectifs poursuivis. Des informations sont également transmises sur les dispositifs d’accompagnement existants comme la Complémentaire santé solidaire ou la mission accompagnement santé.
Pour les personnes en fauteuil roulant, l'appareil de libre pesée, mis en place en 2014 à Rennes et en
2019 à Redon, permet de faciliter la surveillance de leur poids. Jusqu'ici, la libre-pesée n'était possible qu'en établissements spécialisés.
En 2020, 231 personnes sont venues se peser à Rennes et 17 personnes à Redon.
Suivi épidémiologique
Depuis 2012, le Centre d’examens de santé, au même titre que 21 autres centres en France, participe à des études dans le cadre de la "Cohorte Constances", sur l’état de santé de la population, contribuant ainsi à l’observation et à la surveillance épidémiologique.
En 2020, la réception des personnes volontaires a été interrompue du fait du confinement, et a reprise pour les 18-65 ans à Rennes, le 7 septembre 2020.
La neuropsychologue du CES a participé au projet "silver covid" spécifique pour les seniors de + 65 ans.
Depuis 2012, le centre de Rennes a inclus 9 943 personnes dans l’étude.
Pour en savoir + : https://wwww.constances.fr
21 CES sur 26 contribuent à l'étude Constances
FOCUS : le contact tracing
“Fin avril, l’ensemble du réseau de l’Assurance Maladie est sollicité pour mettre en place en quelques jours seulement, un dispositif de "contact tracing" pour préparer le déconfinement du 11 mai.
Un dispositif inédit, qui consiste à tracer les cas positifs à la COVID-19, alerter et lister les cas potentiellement contacts et les isoler.
En tout, 23 personnes du CES sur 33 interviennent sur l’activité du contact tracing du 13 mai à fin juin 2020, puis après 2 mois de pause, reprise de l’activité début septembre jusqu’à fin novembre 2020, en rotation avec l’EPS à partir du 22 juin 2020.
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Cliquez sur les faits marquants pour les déployer
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L’objectif du dépistage est de diagnostiquer le cancer à un stade précoce, avant l’apparition de symptômes, afin de mieux le soigner et d’en limiter les séquelles ainsi que celles des traitements.
En 2020, l’épidémie de COVID-19 a fortement perturbé l’organisation des soins, avec une diminution du nombre de dépistages.Trois programmes de dépistage organisé sont proposés par l’Assurance Maladie et ses partenaires :
- le dépistage du cancer du sein : les femmes de 50 à 74 ans sont invitées, tous les deux ans, à se faire dépister (mammographie et examen clinique) ;
- le dépistage du cancer colorectal : les hommes et les femmes de 50 à 74 ans sont invités, tous les deux ans, à réaliser à domicile un test de recherche de sang dans les selles ;
- le dépistage du cancer du col de l’utérus (depuis 2018) : les femmes de 25 à 65 ans sont invitées, tous les trois ans, à se faire dépister :
- de 25 à 29 ans : le test de dépistage est réalisé par examen cytologique tous les 3 ans, après deux premiers tests réalisés à 1 an d’intervalle et dont les résultats sont normaux ;
- entre 30 et 65 ans: un test HPV (Human Papilloma Virus) est réalisé 3 ans après le dernier examen cytologique dont le résultat est normal. Un nouveau test est refait tous les 5 ans, jusqu’à l’âge de 65 ans, dès lors que le résultat du test est négatif.
Le centre régional de coordination des dépistages des cancers Bretagne (CRCDC - anciennement Adeci) est chargé d’organiser le dépistage des trois cancers, avec une feuille de route pour 2021-2023 : l’objectif est d’améliorer la participation et de faciliter l’accès des personnes les plus éloignées du système de santé.
La crise sanitaire a fait chuter le taux de participation aux dépistages organisés en 2020
55,37 %
taux de participation des assurés éligibles au dépistage du cancer du sein.
Contre 60,22 % en 201929,94 %
taux de participation des assurés éligibles au dépistage du cancer colorectal.
Contre 34,40 % en 201956,78 %
taux de participation des assurés éligibles au dépistage du cancer du col de l'utérus.
Contre 59,62 % en 2019 -
Plus d'excuses si les enfants se lavent mal les dents ou si leurs parents oublient de les emmener chez le dentiste : des séances de prévention ont été organisées dans les écoles bretilliennes pour aider les enfants à garder le sourire.
Pour la 14e année scolaire consécutive, des actions de sensibilisation à l’hygiène bucco-dentaire ont été organisées auprès des enfants de CP : malgré la crise sanitaire, cette année, 20 établissements scolaires et 45 classes de CP situés dans les secteurs prioritaires du département ont été ciblés. Objectif : inciter les bénéficiaires bretilliens à profiter des rendez-vous M’T dents et aller vers ceux qui ne se rendent pas régulièrement chez leur dentiste.
Plus de 570 enfants de 6 ans ont été sensibilisés à la bonne hygiène bucco-dentaire, à l’importance d’une visite régulière chez le dentiste et à l’impact de l’alimentation sur la santé bucco-dentaire. Ils ont pu bénéficier d’un dépistage par un chirurgien-dentiste dans l’enceinte de l’école.
En lien avec le pôle prévention de la caisse et l’Éducation nationale, l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD) a été choisie pour déployer cette action dans les écoles des quartiers de Villejean et Maurepas à Rennes ainsi que dans le réseau d’éducation prioritaire de Tremblay.Actions de sensibilisation à l'hygiène bucco-dentaire
20 établissement scolaires
45 classes de CP
14e année consécutive
+ de 570 enfants de 6 ans
Besoins identifiés, suivi personnalisé
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Malgré la crise sanitaire et l’impossibilité d’organiser des évènements rassemblant du public, #MoisSansTabac Bretagne a renforcé son dispositif d’accompagnement pour cette 5 e édition.
Dans le cadre de l’opération #MoisSansTabac, l’ARS et l’Assurance Maladie ont lancé des appels à projets ayant pour but de financer des actions d’aide à l’arrêt du tabac, essentiellement auprès des publics socialement défavorisés et des jeunes.
L’appel à projets a été envoyé à 134 structures. 16 projets ont été validés et 2 annulés suite au deuxième confinement de l’automne 2020. Plusieurs porteurs n’ont pas utilisé la totalité de leur dotation suite à l’annulation d’actions.
Au final, 14 projets ont été financés par l’Assurance Maladie sur le département permettant de sensibiliser 4 500 personnes et d’accompagner 217 fumeurs.
Lors des bilans, un accompagnement via des webinaires et un tutoriel a été proposé pour aider les promoteurs de projets à évaluer les actions menées avec l’outil OSCARS. -
Le contexte de la COVID-19 ne permettant pas d’organiser des événements sur le terrain, un webinaire à destination des lycéens et des étudiants a été organisé le 12 novembre avec pour thème "Les idées reçues sur le tabac".
Pour ce public, la consommation de tabac a fortement augmenté (+25,4 % en 2019 contre 19,5 % en 2018 – source BEH mai 2020) et la précarité reste forte, avec une consommation de tabac qui coûte de plus en plus cher. Le webinaire a été animé par le Dr de Bournonville depuis son cabinet du CHU de Rennes et Vanessa Blin, chargée de projets prévention à la Cpam.
Les partenaires de l’enseignement supérieur (Universités Rennes 1 et 2, grandes écoles partenaires, lycées partenaires et SSE) ont relayé cette information.
Au final, plus d’une cinquantaine de personnes ont participé à ce webinaire de 30 minutes, lycéens et étudiants, mais aussi des enseignants ou infirmières scolaires.
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