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  • La Mission Accompagnement en Santé accompagne les assurés en difficulté dans l’accès à leurs droits ou à des soins.

    Signalés par les services internes de la CPAM ou par des partenaires, les assurés en difficulté sont accompagnés par un conseiller dédié dans leurs différentes démarches. Le conseiller s’efforce de lever les différents freins rencontrés (organisation, problème financier…) et d’emmener l’assuré vers une autonomie et une prise en main de sa santé. Le service est aussi un relais entre la CPAM et les partenaires pour les situations qui nécessitent une prise en charge attentionnée ou une orientation vers le Service social. Le volet Prévention est inclus dans la démarche avec notamment une proposition du bilan de santé lorsque la situation le nécessite. Chaque accompagnement est adapté, personnalisé à chaque situation pour répondre au mieux aux besoins et au rythme de l’assuré.


    Les faits marquants

    • L’activité de l’année a été fortement impactée par la campagne ALLER VERS pour la vaccination COVID. Les équipes ont été mobilisées pour promouvoir la vaccination auprès des assurés charentais, et les accompagner à la prise de rendez-vous.
    • L’activité a également été marquée par un contexte de démographie médicale tendu en Charente. En effet, l’accès à une consultation auprès d’un médecin traitant ou d’un dentiste se révèle compliqué. Les assurés font face à de nombreux refus.
  • L’action sanitaire et sociale représente un outil important dans l’accès aux soins des assurés les plus vulnérables.

    Les aides ASS constituent un des outils de lutte contre le renoncement aux soins. Elles sont accordées par une commission issue du Conseil de la CPAM.
    Le service ASS travaille en étroite collaboration avec le Service social CARSAT pour détecter les situations de fragilité, proposer un accompagnement financier ponctuel adapté et favoriser l’accès aux droits et aux soins des assurés en difficulté.

    Un travail commun et complémentaire se fait également avec les accompagnements Mission Accompagnement en Santé.

    FAITS MARQUANTS :

    • le règlement intérieur a été révisé en avril pour prendre en compte le déploiement du 100% santé (dentaire, optique et auditif) et la mise en place de la Complémentaire Santé Solidaire (C2S) ;
    • En adéquation avec les orientations nationales, la CPAM de la Charente a mis en œuvre des actions pour favoriser notamment l’accès des personnes en situation de précarité à une complémentaire santé, avec une opération "effet de seuil" : tous les assurés ayant eu un refus de C2S sur l’année et qui ne dépassaient pas de plus de 15% les plafonds, se sont vus proposer une aide pour financer un contrat d’organisme complémentaire individuel. Près de 15 000€ ont été utilisés sur cette finalité ;
    • Un appel à projet auprès des associations œuvrant dans la sphère sanitaire et sociale de Charente a été mis en place. 9 associations y ont répondu, un financement global de 39 400 € a été accordé pour leurs projets.
  • Renforcer l’accès au système de soins, constitue la première des priorités de l’Assurance Maladie.
    La mise en œuvre du droit à la Complémentaire Santé Solidaire en est la pierre angulaire.

    Ce dispositif facilite l’accès aux droits des personnes aux revenus modestes et leur offre une meilleure protection en matière de couverture santé avec la Complémentaire Santé Solidaire.

    Il prévoit :

    • un panier de soins unique sans reste à charge ;
    • un seul dispositif sans ou avec participation financière à coût maîtrisé ;
    • un allègement des démarches pour les assurés, un taux de recours plus élevé.

    La Complémentaire Santé Solidaire est :

    • sans participation financière jusqu’au plafond de ressources défini à 753 €/mois pour une personne seule ;
    • avec participation financière pour les personnes dont les ressources se situent sous le plafond de ressources de 1017 €/mois pour une personne seule.

    L’assuré peut choisir sa Caisse Primaire d’Assurance Maladie ou un organisme privé agréé en tant que gestionnaire de sa Complémentaire Santé Solidaire.

    La C2S permet l’accès, sans reste à charge pour l’assuré, à une très large gamme de soins. Elle complète le remboursement de l’Assurance Maladie obligatoire.

    FAITS MARQUANTS :

    2021 est une année de stabilisation du dispositif C2S (mis en place en fin d’année 2019) avec notamment la dématérialisation et la semi-automatisation de certains flux dans le cadre des échanges CPAM/Organismes complémentaires afin de faciliter les démarches de nos assurés.

    Le service intervient régulièrement auprès des partenaires de la sphère sociale pour les informer, voire pour les former, aux nouveautés réglementaires et les accompagner dans la compréhension du dispositif.

  • Avec la crise sanitaire et avec des accueils fermés, des plateformes téléphoniques surchargées, nous avons dû nous réinventer, revoir notre manière d’aller vers nos publics. Bien évidemment cette nouvelle démarche ALLER VERS a été mise à profit sur les thématiques d’accès aux droits et aux soins et notamment dans le cadre de la vaccination COVID 19.

    Dès la mise en place de la vaccination et notamment pour les plus vulnérables face à ce virus, l’équipe de la Mission Accompagnement en Santé a été sollicitée pour participer activement à la campagne de vaccination COVID.

    Dans un premier temps, plus de 5 000 appels ont été réalisés pour proposer aux assurés de +75 ans des rendez-vous dans des centres de vaccination près de chez eux. Sur les premières semaines de la campagne de vaccination, beaucoup d’assurés ne trouvaient pas de rendez-vous alors que nous avions des plages dédiées à l’Assurance Maladie, réservées par les différents centres de vaccination. Près de 400 rendez-vous ont ainsi été pourvus.

    Puis au fur et à mesure des annonces gouvernementales pour les publics éligibles à la vaccination, nous avons travaillé les stratégies à adopter pour aller vers les plus fragiles, les plus vulnérables, les plus éloignés du système de soins. Nous avons relayé les informations auprès de nos partenaires, envoyé des courriers, des SMS, des e-mails, contacté à nouveau les plus âgés, relayé les besoins de vaccination à domicile et mis en place un centre de vaccination mobile au sein du quartier du Champ de Manœuvre avec le Centre d’Examens de Santé...

    Avec le soutien du service Accueil, nous avons également proposé des stands "Accès aux droits et aux soins" au centre de vaccination de Montmoreau. Cette nouvelle démarche a été très bien perçue par les assurés présents et rencontrés.

  • Une offre de service attentionnée pour faciliter la prise en charge des assurés présentant un risque de désinsertion professionnelle.

    Image d’une salle d’attente vide

    Trois enjeux sous-tendent l'offre de service sur la PDP (Prévention de la Désinsertion Professionnelle):

    • prévenir ou limiter le risque de désinsertion professionnelle des assurés ;
    • maîtriser les indemnités journalières en limitant les arrêts de longue durée ;
    • améliorer la satisfaction de nos clients et l'image de l'Assurance Maladie.

    Cette offre de service s'adresse aux assurés sociaux du Régime Général titulaires d'un contrat de travail au moment de l'arrêt et indemnisés au titre de la maladie, de l'invalidité, d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle.

    La détection d’une situation de désinsertion professionnelle peut être réalisée par les acteurs de l'Assurance Maladie qui sont le Service social de la CARSAT, le Service médical et le Service Revenus de remplacement/Risques professionnels de la CPAM, ou bien les partenaires extérieurs à l'Assurance Maladie qui sont l'employeur, le médecin traitant, CAP Emploi…

    Différentes actions peuvent être proposées à l'assuré afin de lui permettre d'accéder pendant la durée de son arrêt de travail à des actions de "remobilisation" précoces :

    • les actions de formation professionnelle continue (exemples : VAE, bilans de compétences) ;
    • les actions d'évaluation, d'accompagnement, d'information et de conseil (exemples : bilans fonctionnels, sessions de remobilisation avec mini stage dans l'entreprise d'origine ou dans une autre entreprise).

    FAITS MARQUANTS :

    • Action auprès des Travailleurs indépendants :

    Afin de permettre aux Travailleurs Indépendants, en arrêt de travail et en risque de désinsertion professionnelle, de bénéficier d’un suivi médico-professionnel, les membres de la Commission nationale d’action sanitaire et sociale du Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (Cnass-Cpsti) ont décidé de financer, à titre expérimental, des consultations médico-professionnelles.

    • Action auprès des assurés victimes de TPS (Troubles PsychoSociaux) :

    Lors de leur activité professionnelle, les gestionnaires risques professionnels et les agents enquêteurs de la CPAM peuvent détecter chez leur interlocuteur une souffrance morale, une crainte, au cours de leur enquête (ou investigations ou après décision de la CPAM) et l’orienter vers le Service social de la CARSAT, membre de la cellule PDP.

      Il peut s’agir d’un assuré qui :
    • n’est pas en mesure de reprendre son poste de travail ;
    • risque un licenciement du fait de son état de santé ;
    • risque d’être déclaré inapte par le médecin du travail.