Se renouveler pour mieux préserver la santé de chacun
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Aller à la rencontre des plus fragiles et aider les usagers à préserver leur capital santé, c'est l'une des missions de la Caisse primaire d'Assurance Maladie (CPAM) des Alpes-Maritimes. Pour protéger la santé de tous et aider chacun, la CPAM adapte ses actions en continu en matière de prévention. Des approches sur mesure sont notamment développées pour sensibiliser plus spécifiquement les populations les plus fragiles ou les plus éloignées des soins. Zoom sur les faits marquants de l'année.
dossier
Organiser le retour à domicile des patients après une hospitalisation
Le service de retour à domicile des patients hospitalisés PRADO a permis l'accompagnement de
10 300 patients dans les Alpes-Maritimes en 2020. Face à la crise sanitaire, les conseillers de l'Assurance Maladie ont également élargi ce programme aux patients COVID, notamment grâce au développement d'outils numériques adaptés.
Le programme de retour à domicile (PRADO) accompagne les patients en sortie d'hospitalisation en assurant un lien entre l'hôpital et les soins de villes. Il a été conçu par l'Assurance Maladie pour répondre aux besoins des femmes ayant accouché, des assurés de plus de 75 ans, des personnes souffrant de pathologies chroniques et des personnes ayant subi une intervention chirurgicale.
Face à la crise sanitaire 2020, l'équipe de conseillers PRADO de la CPAM des Alpes-Maritimes a coordonné les échanges d'informations patient-hôpital-ville dans un contexte inédit.
Le programme a été également proposé aux patients atteints de la Covid-19. En assurant leur suivi à domicile par des médecins de ville, il a permis aux hôpitaux de prendre en charge d'autres patients.
Le programme PRADO en chiffres en 2020
dans les Alpes-Maritimes
Le programme PRADO en chiffres en 2020
dans les Alpes-Maritimes
- Chirurgie : 3 564 patients
- Le programme PRADO a accompagné 10 305 patients
- Personnes âgées : 800 patients
- Pathologies chroniques : 452 patients
- Maternité : 5 379 patients
- Virus COVID : 110 patients
Un accompagnement ciblé pour le patient
Lorsque l'équipe médicale juge que l'état de santé du patient lui permet de rentrer à domicile après une hospitalisation, elle le signale au conseiller PRADO et lui indique l'accompagnement à mettre en place.
Le programme réunit plusieurs acteurs de terrain : professionnels de santé et personnels administratifs. L'équipe PRADO assure le lien entre le patient, sa famille, l'équipe médicale et les professionnels de santé en ville.
Le conseiller PRADO, prend contact avec le patient :
- il s'assure des conditions sociales et sanitaires de son retour à domicile ;
- il identifie les professionnels de santé adaptés à la situation ;
- il propose au patient des services selon ses besoins médicaux ou administratifs ;
(utilisation compte ameli, bilan de santé, actions de prévention, etc.)
Le conseiller confirme au patient les rendez-vous pris et le recontacte régulièrement dans le but de prévenir tout risque d'aggravation et de retour à l'hôpital.
PRADO à l'ère du numérique
PRADO a su s'adapter aux contraintes liées à la crise sanitaire. Le programme s'est digitalisé pour maintenir une qualité de service aux assurés.
Les échanges avec les différents interlocuteurs ont été maintenus à distance, par mail, par téléphone, et via e-prado. Une tablette est mise à disposition des équipes médicales pour transmettre la grille d'éligibilité du patient pouvant bénéficier du programme.
Ces outils numériques ont prouvé leur efficacité, notamment lorsque la présence physique des conseillers est impossible. De plus, l'envoi automatisé de SMS pour assurer les bilans de suivi auprès des assurés a permis de gagner en efficacité :
- réduction des délais de suivi des patients inclus dans le programme ;
- identification facilitée des patients qui doivent être recontactés par un conseiller.
Témoignage
Anais Delbecq, Responsable adjointe du pôle coordination des services en santé, CPAM des Alpes-Maritimes
“Il était particulièrement important, dans un moment où le système de santé est mis en tension, de maintenir les dispositifs PRADO existants pour prendre le relais de l'hôpital tout en assurant le suivi des patients.
À lire aussi
Cliquez sur les faits marquants pour les déployer
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Depuis 2019, l'expérimentation VIH Test facilite l'accès de tous au dépistage du VIH dans les Alpes-Maritimes. Ce service permet un dépistage VIH en laboratoire, sans ordonnance et offert par l'Assurance Maladie.
Le dépistage reste le maillon faible du VIH en France. Depuis le 1er janvier 2019, les Alpes-Maritimes sont fortement mobilisées dans l'expérimentation de l'accès au dépistage simplifié et gratuit. Ce dispositif permet à tous les maralpins de se faire dépister dans l'un des laboratoires du département : sans rendez-vous, sans ordonnance et sans avance de frais.
Un système de coordination permet au médecin d'orienter rapidement le patient vers un établissement de soins. Les enquêtes démontrent que ce dispositif répond à un réel besoin de la population, en complément des dispositifs déjà existants. De nombreuses actions de communication ont été mises en place au sein des laboratoires, dans l'espace public et également sur les réseaux sociaux.
Deux fois plus de tests positifs détectés par rapport aux dépistages prescrits
Ce service à l'étude a permis de réaliser 12 086 tests de dépistage dans le département depuis le début de l'expérimentation, soit 7,3 % des dépistages VIH. Deux fois plus de tests positifs sont détectés avec le VIH TEST que pour les dépistages prescrits.
L'expérimentation mobilise de nombreux acteurs tels que la Coordination Régionale de lutte contre le VIH (COREVIH) PACA EST, l'Agence Régionale de Santé (ARS), les laboratoires, ainsi que la Caisse primaire d'Assurance Maladie (CPAM) et l'Echelon Local du Service Médical (ELSM).Le service prévention de la Caisse primaire d'Assurance Maladie (CPAM) des Alpes-Maritimes a réalisé en 2020 plus de 3 000 sensibilisations auprès des assurés, notamment sur les dépistages des cancers et les examens bucco-dentaires.
Dans un contexte de pandémie, les assurés ont eu des difficultés à poursuivre leur soin et préserver leur capital-santé. Dans ce contexte, il était essentiel pour l'Assurance Maladie de rappeler l'importance des examens de prévention. Le service prévention a mis en avant les examens offerts par l'Assurance Maladie, afin de rencontrer et accompagner au mieux les assurés les plus fragiles.
Malgré la mobilisation de l'équipe prévention au service contact tracing, plus de 2 000 assurés en « écart aux soins » ont bénéficié d'un entretien personnalisé par téléphone et ont été guidé vers un professionnel adapté.
La CPAM a rencontré des assurés éloignés du système de soins, lors de l'événement « La Place de
l'emploi », en partenariat avec Pôle Emploi. Des ateliers prévention ont également été proposés à 117 personnes de plus de 60 ans, lors de la conférence des financeurs.
Pour les enfants, plus d'un examen bucco-dentaire sur 2 a été réalisé auprès des jeunes de 4, 6, 9, 12, et 15 ans et les jeunes adultes de 18, 21 et 24 ans, notamment grâce aux actions de prévention locales et de la campagne nationale M'T dents.
Avant la période de confinement, le service prévention a également organisé des évènements forts avec des partenaires internes et/ou externes. Ainsi, 150 visiteurs ont été sensibilisés au dépistage du cancer colorectal en mars 2020 dans l'agence Assurance Maladie de Nice-Pertinax. Plus d'une personne éligible au dépistage du cancer colorectal sur huit ont réalisé le test en 2020.En 2020, la Caisse primaire d'Assurance Maladie (CPAM) des Alpes-Maritimes a distribué plus de
30 000 masques aux publics les plus fragiles par le biais de plusieurs associations sociales du département.Face à la montée de l'épidémie de la COVID-19, la CPAM s'est engagée dès Septembre 2020 aux côtés des associations du département, sur une action massive de distribution de masques aux publics les plus fragiles. En complément des actions du gouvernement, cette action a ciblé :
- les personnes de plus de 60 ans ;
- les familles nombreuses ;
- les personnes sans domicile fixe ou stable ;
- les non bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire, mais avec de faibles revenus.
Ainsi, grâce aux fonds d'Action Sanitaire et Sociale, près de 4 700 personnes ont bénéficié de masques lavables, dont plus de 2 000 Sans Domicile Stable et 200 étudiants.
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