Des partenariats pour décupler notre efficacité
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L’année 2021 a été une année phare pour le travail partenarial, lequel a permis de faire rayonner nos offres de service facilitant l’accès aux droits et aux soins au-delà des murs de la CPAM.
Il est en effet important d’unir nos compétences et nos réseaux pour offrir à nos assurés les services dont ils ont besoin et auxquels ils ont droit.
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Des partenariats pour décupler notre efficacité
Les partenaires, acteurs sociaux du territoire, sont de véritables relais facilitant l’accès aux droits et aux soins des personnes fragilisées, les plus éloignées du système de santé.
Les acteurs de terrain avec lesquels la CPAM a conventionné sont régulièrement amenés à rencontrer des personnes en difficulté voire en situation de rupture de soins : absence de couverture maladie, difficultés avec les démarches administratives, renoncement aux soins pour raisons financières, relégation des problèmes de santé face aux urgences du quotidien ou absence de structures de soins à proximité.

Les rencontres avec nos partenaires permettent de partager les attentes, les besoins et les expertises pour construire des actions en commun, formalisées par la rédaction d’une convention, où la CPAM s’engage à :
- Assurer la sensibilisation et la formation régulière des intervenants (bénévoles et/ou salariés) sur les différents dispositifs en les informant régulièrement des évolutions règlementaires (Protection Universelle Maladie, Carte Vitale, Médecin traitant, Complémentaire Santé Solidaire & Aide Médicale Etat) ;
- Mettre en place un circuit de détection des assurés en renoncement aux soins pour une prise en charge par le service Mission Accompagnement en Santé ;
- Proposer un Examen de Prévention en Santé (EPS) au sein de son Centre d’Examens de Santé ;
- Détecter et orienter les personnes en situation de fracture numérique vers un accompagnement adapté via les ateliers numériques collectifs.
L’exemple de Pôle Emploi : des engagements réciproques dans une convention signée en juillet 2021
Le partenariat mis en place avec Pôle Emploi a permis de travailler conjointement à :
- L’amélioration de l’accès aux droits, aux soins et à la santé des demandeurs d’emploi ;
- La sécurisation du parcours des assurés en risque de désinsertion professionnelle en transmettant à l’assuré en risque de licenciement pour inaptitude, un passeport recensant l’ensemble des actions de mobilisation réalisées permettant à Pôle Emploi, la poursuite de l’accompagnement de l’assuré dans sa recherche d’emploi ;
- L’expérimentation d’une collaboration pour les demandeurs d’emploi en arrêt de travail par la mise à disposition des conseillers Pôle emploi d’une bibliothèque de documents à fournir par l’assuré pour faciliter et fluidifier le paiement de leur arrêt de travail.
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La complémentaire santé solidaire est une offre destinée à offrir une meilleure protection en matière de couverture santé, avec des niveaux de garanties suffisantes, pour les personnes à revenus modestes. Elle complète les remboursements de l’Assurance Maladie et soit ne coûte rien, soit coûte moins de 1 € par jour suivant les revenus.
En 2021, 43 223 assurés ont bénéficié de la Complémentaire Santé Solidaire dans le département.
- 34 087 complémentaires santé solidaire sans frais pour l’assuré ;
- 9 136 complémentaires santé solidaire à titre payant. Pour la moitié d’entre elles, la CPAM a été choisie comme organisme gestionnaire, soit une augmentation de 65 % par rapport à 2020.
Pour faciliter l’accès à la complémentaire santé solidaire, le renouvellement automatique a été mis en place pour tous les allocataires du RSA ou de l’ASPA. Pour ces derniers, la CPAM reçoit désormais la liste de tous les bénéficiaires concernés, grâce au partenariat avec la CARSAT.
Par ailleurs, la CPAM a accompagné les assurés dans l’utilisation de leur compte ameli et plus particulièrement le téléservice « demande de complémentaire santé solidaire ». Ainsi, ce sont près de 26 % des demandes de complémentaire santé solidaire qui ont été dématérialisées.
Au total, la CPAM a traité près de 30 000 dossiers et effectué le renouvellement automatique de la complémentaire santé solidaire pour quelques 22 000 bénéficiaires du RSA et de l’ASPA dans un délai moyen de 21 jours. -
Ce dispositif offre aux assurés un accès à des soins de qualité pris en charge à 100 % dans les domaines souvent très coûteux que sont l’optique, les aides auditives et les soins dentaires. En 2021, l’offre d’aides auditives et de soins dentaires incluse dans le « panier 100 % Santé » rassemble désormais un large choix d’équipements sans reste à charge.
Dentaire :
Un ensemble de prothèses dentaires dans le panier 100 % santé. Des couronnes et bridges sont accessibles sans reste à charge pour l’assuré. D’autres prothèses sont accessibles avec un reste à charge modéré.
Auditif :
Un appareil auditif sans reste à charge.
Optique :
Une sélection de lunettes de vue de qualité (monture et verres) sans reste à charge.
En 2021, la part des actes relevant du 100 % santé sur le total des actes remboursés se décline de la manière suivante :
Prothèses auditives 56 % du total des actes
Aides auditives 34 % du total des actes
Optique 12 % du total des verres et montures dans les 2 paniers.
Une enquête locale réalisée en juillet 2021, sur les assurés ayant perçu un remboursement suite à un achat d’optique ou d’audio prothèse, révèle que ce dispositif est encore mal connu des assurés et que les fournisseurs ne proposent pas toujours une offre sans reste à charge.
En outre, pour les personnes ne connaissant pas ce dispositif, si celui-ci leur avait été proposé, 30 % l’auraient accepté. -
La Mission Accompagnement Santé (MISAS) a pour objectif de soutenir les assurés en difficultés d’accès aux droits ou aux soins, en renoncement ou en fragilité face au numérique.
Signalés par les services de la CPAM ou par des partenaires, les assurés en difficultés sont accompagnés par une conseillère dédiée dans leurs différentes démarches.
La conseillère s’efforce de lever les différents freins rencontrés (organisation, financier...) et d’emmener l’assuré vers une autonomie et une prise en main de sa santé.Les périmètres d’actions de la MISAS :
- Accompagner l’assuré dans la réalisation de ses soins ;
- Traiter les dossiers relatifs aux ouvertures et renouvellements de droits ;
- Promouvoir la mission accompagnement santé auprès des partenaires afin d’accroître les détections ;
- Trouver des solutions aux problématiques de « reste à charge » notamment grâce à l’action sanitaire et sociale ;
- Organiser des ateliers d’inclusion numérique ;
- Promouvoir des actions de prévention santé et l’offre du centre d’examens de santé ;
- Orienter vers le service social.
541 assurés en renoncement aux soins ont ainsi été détectés en 2021. 404 accompagnements ont abouti avec succès.
Répartition des soins faisant l’objet d’un renoncement
Répartition des soins faisant l’objet d’un renoncement
Le graphique représente la répartition des soins faisant l’objet d’un renoncement. 541 assurés en renoncement aux soins ont ainsi été détectés en 2021. 41,3 % ont renoncé à des soins dentaires, 32,5 % à des actes de spécialistes, 8,7 % à des soins optiques. Pour les autres il s’agit de soins de kinésithérapie, médicaments, visites de médecins généralistes, soins auditifs ou encore soins orthodontiques.
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La politique d’action sanitaire et sociale menée par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Vienne vise à garantir à tous un accès aux droits et aux soins et lutter contre les inégalités sociales.
Elle permet d’apporter une aide financière ponctuelle, complémentaire des droits légaux, pour aider des personnes en situation difficile et compenser une charge financière ou une perte de revenus occasionnées par la maladie, l’invalidité, un accident du travail ou un handicap.Sur l’année 2021, 1 321 personnes ont reçu une aide ponctuelle, permettant de financer des soins (dentaire, optique, etc.) et le maintien à domicile.
L’absence de solution de mobilité peut être un frein à l’accès à la santé en particulier pour les habitants des territoires ruraux où l’offre de transports en commun est souvent très faible et les services éloignés. Pour les personnes âgées, les personnes handicapées ou encore pour les populations fragiles économiquement, l’absence de possibilité de déplacement peut créer un isolement géographique et social et entraîner un renoncement aux soins.
Dans ce contexte, la CPAM a décidé de soutenir des projets de transports solidaires adaptés aux besoins et aux ressources du territoire permettant désormais de couvrir l’ensemble du département et intégrant une offre de transport d’utilité sociale sur deux thématiques :- L’implantation ou extension d’un service de transports solidaires sur un territoire du département non couvert par un dispositif ;
- La mise en place d’une solution de transport pour les personnes en situation de handicap.
Des subventions ont été accordées à 5 associations du département pour un montant total de 32 000 €.
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Le Conseil de la CPAM de la Vienne regroupant des représentants d’employeurs, de salariés et d'institutions intervenant dans le domaine de l'assurance maladie, a poursuivi sa mission malgré cette crise sanitaire sans précédent, notamment son engagement en faveur de l’accès aux droits et aux soins.
Ainsi, le Conseil a souhaité prolonger l’aide exceptionnelle COVID-19, mise en place en 2020, pour faire face aux nouveaux besoins créés par la crise sanitaire. Cette aide vient en complément des autres dispositifs classiques : difficultés financières, retour à domicile après hospitalisation, portage de repas, lorsque la situation de l’assurée s‘est dégradée en raison de la pandémie.
Le Conseil a renforcé les prestations pour favoriser la prévention de la désinsertion professionnelle. Les assurés dont l’état de santé nécessite une reconversion professionnelle du fait de leur état de santé peuvent bénéficier d’une aide pour financer diverses actions pour permettre aux personnes en arrêt de travail une reprise d’activité ou une reconversion.
Il a également fait le choix de soutenir, par l’attribution de subventions à des associations, des projets de transports solidaires sur des territoires du département non couverts par un dispositif. Ce qui permet à des personnes âgées, handicapées ou fragiles économiquement de se déplacer pour leurs soins médicaux et éviter leur isolement géographique et social.
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