S’engager pour préserver notre système de santé
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Pour que notre système de santé demeure toujours aussi protecteur, l’Assurance Maladie met tout en œuvre pour garantir son efficacité
Le service médical participe au déploiement de dispositifs qui permettent l'évolution des organisations et des pratiques des professionnels de santé et à la pertinence des soins. Il participe également à l'analyse et contrôle des professionnels de santé et veille à la bonne application de la réglementation et des pratiques médicales.
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Préserver notre système de santé : un enjeu majeur
Depuis plusieurs années, l’Assurance Maladie renforce ses actions de lutte contre la fraude. Le service médical participe activement à cet enjeu nécessaire à la préservation de notre système de santé en réalisant des contrôles pédagogiques de façon régulière auprès des professionnels de santé.
Témoignage de Florence Coquet, médecin-conseil chef de service pôle contentieux.
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Quelle organisation pour renforcer la lutte contre la fraude ?
« La lutte contre la fraude a été renforcée auprès des infirmiers libéraux. Dès leur installation, ils sont accompagnés sur tous les aspects de leur facturation. Ensuite, des contrôles pédagogiques sont réalisés de façon régulière tout au long de la première année. Ce type d’action pourrait être étendu à d’autres professionnels de santé. Devant la multiplication des centres de santé dentaire, ophtalmologique, rattachés parfois à une même société, la Cnam a mis en œuvre des task force nationales. L’objectif est de contrôler de façon plus impactante les centres d’un même groupe sur leur facturation possiblement frauduleuse, fautive ou abusive, mais aussi sur la qualité des soins qu’ils prodiguent. »
“Quels objectifs pour 2023 ?
« Les objectifs des CPAM concernant le montant de leur préjudice subi et évité seront multipliés par deux en 2023. Pour les atteindre, nous serons associés aux programmes de contrôle locaux, régionaux et nationaux. »
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L’accompagnement des structures d’exercice coordonné a nécessité la mise en place d’une synergie renforcée entre le service médical et les caisses primaires. Des offres de services ont été mises en place pour faciliter les échanges avec les porteurs de projets et proposer un accompagnement personnalisé.
Témoignage de Véronique Gestin-Lauzier, médecin-conseil chef de service accompagnement des offreurs de soins
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Le bilan d’accompagnement des structures d’exercice coordonné ?
« Avant la crise sanitaire, l’accompagnement concernait les maisons de santé pluri professionnelles (MSP). Nous organisions des rencontres collectives auprès des professionnels de ces structures en partenariat avec les CPAM. Après la crise, l’accompagnement s’est plus concentré auprès des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) avec un investissement plus important des référents des organisations coordonnées (ROC). Une approche plus participative s’est engagée dans la définition des objectifs et des indicateurs de suivi. Des échanges plus réguliers avec les porteurs de projet de CPTS au travers de dialogues de gestion ont été possibles grâce à une synergie renforcée entre les ROC médicaux et administratifs. Chaque ROC médical a pu bénéficier d’un parcours de formation. Au final, une véritable communauté de ROC s’est créée en Bretagne. »
Inscrit dans le schéma directeur des ressources humaines 2019-2022, l’appropriation du numérique par les collaborateurs était une ambition forte sur laquelle le service RH s’est fortement investi en multipliant les initiatives pendant ces 4 années. Ainsi ont vu jour la réalisation de plusieurs actions phares, telles que la mise en place d’un atelier bureautique et la réalisation de tutoriels.
Témoignage de Nicolas Briand, responsable ressources humaines
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Comment accompagner la montée en compétences numériques ?
« Dans le cadre de notre schéma directeur de nos ressources humaines, une action fil rouge concernait l’appropriation des outils numériques. En effet, il apparaissait qu’un pourcentage non négligeable de nos collaborateurs pouvaient être éloignés de l’utilisation de ces outils, que cela soit au quotidien sur le poste de travail, sur Outlook par exemple, ou en prévision de ceux à venir tel que Matis. Encore 10% de notre plan de formation se concentre sur l’utilisation d’Excel. C’est aussi un besoin de la vie quotidienne de chacun, chacune pour déclarer ses impôts ou consulter ses relevés bancaires. Pour y répondre et grâce à l’impulsion du service formation, nous avons multiplié les initiatives depuis 4 ans. Citons ici, la mise en place d’ateliers bureautiques animés par des formateurs internes, la réalisation de tutoriels « Breizh tutos » sur des fonctionnalités pratiques ou le développement de la formation à distance dite e-learning sur la plateforme Syfadis. Plus récemment nous avons permis l’appropriation du poste bureautique par un socle de mise à jour de base via le projet « Voltaire mail » ou les ambassadeurs PIX. Sur cette dernière initiative nous constatons un véritable engouement. Pour plus de précisions j’invite d’ailleurs chacun à consulter liam, autre outil récent d’inclusion numérique. »
Le plan de sobriété souhaité par l’État a mis un coup d’accélérateur à l’évolution des pratiques et des cultures. La sobriété énergétique repose sur une démarche globale de développement durable.
Malgré son statut d’organisme hébergé, le service médical Bretagne a mis en place de multiples actions en communiquant les bons gestes à suivre comme : éteindre les postes et les écrans, limiter les impressions, rappeler le bon usage de la messagerie.
Le service médical s’inscrit également dans la mise en place de modes de déplacements vertueux. Il a ainsi fait l’acquisition d’un vélo à assistance électrique, diminué son parc automobile et à plus long terme, procédera à un verdissement de ce dernier.
Il agit également d’un point de vue structurel : respect des consignes des hébergeurs de limiter la température à 19°, incitation à l'utilisation des bureaux au sud, installation d’un rideau thermique au niveau des fenêtres de la salle de réunion du siège, achat de convecteurs à inertie (peu énergivores) pour les pièces qui n’arrivent pas à 19°.
Au cœur de cette stratégie, le service médical Bretagne fait évoluer ses pratiques via ses hébergeurs par la rénovation des locaux et tout particulièrement au niveau de l’accueil des usagers avec la mise en place de bornes connectées qui permettent aux personnes convoquées une arrivée en toute autonomie et un suivi plus précis du flux et du temps d’attente.
De multiples actions pour le bien de la planète et de l’humain.
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