En 2023, 2,3 millions d’euros de fraudes ont été détectés et stoppés soit une augmentation de 1,5 million d’euros par rapport à 2022. Cette tendance, est le résultat d’une stratégie d’adaptation permanente des contrôles et du renforcement constant des moyens humains, des compétences et de législation qui adapte les sanctions et permet une plus grande réactivité des organismes.
La politique de fermeté de la caisse concerne tous les publics lesquels n’ont pas tous le même impact financier. En effet, si 48% des fraudes détectées sont le fait d’assurés sociaux, ils ne représentent que 14% du préjudice de la caisse. A l’inverse, si 28% des fraudes émanent des professionnels de santé ils pèsent pour 83% du préjudice financier.
Concernant les assurés sociaux, les principaux griefs sont la fraude aux prescriptions médicales, aux droits soit en falsifiant son identité soit en minorant ses revenus et enfin aux prestations en espèces (indemnités journalières, rentes et pensions d’invalidité). Côté professionnels de santé, c’est plus d’1,9 million d’euros de fraudes détectées avec essentiellement du non-respect des nomenclatures, des prescriptions médicales ou des actes fictifs.
Nos équipes poursuivent leurs missions pour 2024 en suivant les orientations et les tendances 2023 avec un suivi quotidien des fraudes aux indemnités journalières, aux médicaments onéreux mais aussi avec une vigilance toujours de mise sur certains professionnels de santé ou établissements comme les audioprothésistes et les centres de santé en privilégiant, comme toujours l’accompagnement de nos publics avant des actions de fermeté.