Une caisse qui s’engage pour relever les enjeux de la transition écologique

Les CPAM, et en particulier la CPAM de la Savoie, sont engagées depuis de nombreuses années dans une démarche de limitation de l’impact environnemental de leurs activités. Nos organismes sont également soumis aux obligations du « décret tertiaire » qui demande aux entreprises et administrations de taille importante de réduire de manière conséquente leur consommation d’énergie. La première étape de ces obligations est fixée à 2030.

Suite au déploiement des plans de sobriété en 2022, cette démarche a connu un « coup d’accélérateur », afin de répondre aux tensions sur le marché de l’énergie liées notamment au contexte international. En 2023, la CPAM de la Savoie a ainsi déployé son propre plan en la matière.

L’un des leviers permettant également de réduire l’empreinte carbone du fonctionnement de notre CPAM, c’est d’agir sur les transports, aussi bien sur les déplacements professionnels, que sur les trajets domicile-travail des collaborateurs. Le « verdissement » de la flotte automobile de la CPAM se poursuit, tandis qu’un accord d’entreprise sur la mobilité durable s’applique depuis 2023, qui permet d’inciter les collaborateurs à être vertueux en la matière.

Un plan d'action local

Depuis plusieurs années déjà, le réseau Assurance Maladie se mobilise sur la démarche de « responsabilité sociale des organismes » (RSO), notamment via la déclinaison du plan d’action interbranche, et agit en faveur d’une réduction des consommations de fluides.

L’année 2022, avec son contexte de crise énergétique, impactant le prix des énergies, et de risque de ruptures d’approvisionnement, a conduit le gouvernement à fixer un objectif de réduction de 10 % des consommations d’énergie (carburant, gaz et électricité) d’ici à 2024.

Un plan d’action local a été décliné dès septembre 2022 au niveau de la CPAM de la Savoie afin d’engager des actions en faveur de ces économies, et s’est accéléré en 2023 avec :

• la tenue d’actions de sensibilisation des collaborateurs aux enjeux de la transition énergétique, avec notamment la tenue d’un webinaire organisé par l’association NégaWatt, associant chercheurs et experts des questions énergétiques,

• l’optimisation de la régulation du chauffage, du rafraichissement et de la ventilation des locaux qui est le levier de court terme le plus opérant, avec la mise en place d’une consigne de température conforme aux textes règlementaires, soit 19°C en hiver (et un arrêt de la climatisation en dessous de 26°C à l’intérieur des bâtiments dès l’été 2023), et d’une action sur les temps de fonctionnement des équipements techniques en cohérence avec l’occupation des bâtiments : ainsi, les températures de consigne sont abaissées, en période d’inoccupation, et sur des plages horaires plus étendues (soirées notamment),

• des investissements sur notre parc immobilier ont été, ou sont en train d’être réalisés, pour favoriser les économies d’énergie : changement des vannes thermostatiques des radiateurs sur certains sites, la réalisation de travaux pour permettre le raccordement au réseau de chaleur urbain de la ville de Chambéry, du réseau de chauffage du siège, le changement des fenêtres du Centre d’examens de santé.

L’effet de ces actions s’est fait connaître en 2022 et 2023 puisque le niveau de consommation en gaz et électricité a connu une baisse en volume par rapport à 2021. Les objectifs fixés sont donc atteints.

Ce plan prévoit par ailleurs des actions à plus long terme : dans la suite de l’audit énergétique réalisé en juin 2022, la caisse nationale a donné son accord en 2023 pour le financement de la réhabilitation énergétique du siège, avec l’isolation des façades extérieures et le remplacement des menuiseries.

En matière de transport durable, la CPAM poursuit son action en renouvelant sa flotte automobile avec des véhicules propres, afin de limiter l’impact carbone des déplacements professionnels. Pour ce qui concerne les déplacements domicile travail, le fort développement du télétravail permet mécaniquement de limiter cet impact. La mise en place d’un forfait mobilité durable, favorisant et finançant les trajets en mobilité « douce », vient compléter le dispositif déjà existant via la participation de l’employeur au remboursement des abonnements de transport en commun.